Lettre ouverte de Jean-Yves Esso, cadre du PDCI à Sidy Diallo, président de la FIF relative à la présidence de la Fédération.
Monsieur Sidy DIALLO,
Le mardi 11 août 2020 à 18h30 a été publié un communiqué émanant du « Comité d'Urgence du Comité Exécutif de la FIF » et signé par vous faisant état d'une décision de suspension du processus électoral en cours. A quel titre le faites vous ? Vous êtes mieux placé que quiconque pour savoir que la fin d'un mandat électif ne consacre le Bureau sortant qu'à la « gestion des affaires courantes » avant l'installation du Bureau entrant. Et la gestion de l'élection du futur Président de la FIF n'est pas une « affaire courante » de la FIF…
Cher monsieur DIALLO,
Une AG des présidents de Clubs affiliés à la FIF a confié la gestion de ce processus électoral à une Commission, non seulement élue, mais d'une neutralité reconnue et admise par tous. Toute ingérence de votre part ou d'un membre quelconque du Bureau sortant dans le processus électoral met gravement en péril le respect des textes et du droit.
Monsieur DIALLO,
Ce qui a attiré notre attention dans votre communiqué, c'est le fait que vous nous indiquiez que le Président DIBY aurait affirmé « avoir agi en toute naïveté, pour préserver la cohésion sociale, en cette période sensible », et qu'il aurait ajouté « avoir trouvé avec les éminents juristes, membres de la Commission, une solution ad'hoc ». Et enfin, qu'il s'en remettrait à la décision qui sera prise et ne pas s'opposer à une éventuelle récusation…
Monsieur Sidy DIALLO,
De grâce, respectons nous…
Le Président DIBY est connu de tous et se place à des années lumières de la douce naïveté dont vous faites état. Vous conviendrez avec moi qu'il s'agit là d'une très haute personnalité de l'Etat de Côte d'Ivoire qui a déjà présidé aux destinées de cette institution bien longtemps avant vous. Nous avons eu le privilège de très bien le connaitre, et le savons rodé et rompu en matière de politique, de diplomatie, de droiture et de justice. S'il a été élu à la quasi unanimité de l'AG pour diriger cette Commission Électorale, c'est bien évidemment pour ses qualités d'homme droit, juste et difficilement corruptible.
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Cher monsieur,
Nous sommes convaincu que le droit sera dit et que toutes les différentes tentatives pour empêcher que la vraie démocratie soit respectée dans cette élection seront vaines. La liste officielle des candidats à la présidence de la FIF sera donnée même si certains membres de ladite commission ont volontairement mis à mal la procédure de désignation des candidatures validées, afin de nous mettre dans cette situation.
Si d'éventuels soutiens de certains candidats ne sont pas d'accord sur cette liste, ils auront la possibilité et le temps nécessaire pour saisir la Commission de Recours pour faire valoir leurs droits. Salutations distinguées.
