Présidentielle en Côte d'Ivoire : la CADHP a demandé au gouvernement ivoirien l'enregistrement de Laurent Gbagbo sur la liste électorale.
Le 29 avril 2020, la Côte d'Ivoire a décidé de « retirer sa déclaration de compétence de la charte africaine des droits de l'homme et des peuples » suite « aux graves et intolérables agissements » de la Cour africaine, qui a ordonné la suspension des mandats d'arrêt contre Soro et 19 de ses proches, rappelle-t-on.
Guillaume Soro et Laurent Gbagbo, avaient saisi, également, via leurs défenses, la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP) pour leur réintégration sur la liste électorale en vue de la présidentielle d'octobre en Côte d'Ivoire.
Cette juridiction, avait demandé, mardi 15 septembre à la Côte d'Ivoire de permettre à l' ex-Premier ministre, Guillauame Soro de se présenter à la présidentielle du 31 octobre.
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Face à ces injonctions, le gouvernement avait relevé une “atteinte à la souveraineté de la Côte d'Ivoire, à l'autorité et au fonctionnement de la justice” et de même que “saper les bases de l'État de droit par l'instauration d'une véritable insécurité juridique”.