Procès pro-Soro: Alain Lobognon tout feu tout flamme à la barre, « j’ai été arrêté de façon arbitraire »

À la barre le 10 juin 2021, dans le procès contre Soro et ses proches, Alain Lobognon a estimé avoir « été arrêté de façon arbitraire ».

« J'ai été arrêté de façon arbitraire le 23 décembre 2019 », a déclaré à la barre l'ancien député .

Il a soutenu que la conférence de presse tenue le 23 décembre 2019 était « une initiative personnelle et unilatérale », jugeant que son interpellation est un « traquenard », car « il n'y a pas de complot (contre l'autorité de l'Etat) ni hier, ni aujourd'hui ».

Pour lui, « c'est une erreur de communication et de positionnement des proches » du chef de l'Etat Alassane Ouattara. Ensuite, « en quittant Paris, l'intention de Soro était d'atterrir à Abidjan par tous les moyens ».

LIRE AUSSI : Construction de 10 000 logements sociaux : signature d'accord entre la Côte et des entreprises britanniques

« Mes relations avec les autorités actuelles sont énormes. Attenter à leur intégrité physique, c'est attenter à ma vie », a-t-il lâché. La défense a par ailleurs demandé la comparution de Méïté Sindou, un ex-collaborateur de Soro, qui a démissionné de (mouvement citoyen créé par Soro).

Trois avocats de la défense dont Me Diallo, se sont retirés du prétoire, soutenant avoir été empêchés de poser assez de questions. Le président du tribunal criminel a suspendu l'audience qui devrait reprendre mercredi prochain.

LIRE AUSSI : Gbagbo à Abidjan : quelles seront ses relations avec Ouattara et Bédié ?

Candidat à la députation de la circonscription de Fresco (sud-Ouest ivoirien), depuis son lieu de détention, Alain Lobognon a été battu. L'ancien ministre ivoirien des Sports, ne jouit plus de l'immunité parlementaire.

Written by Véronique Fortes

Construction de 10 000 logements sociaux : accord entre la Côte d’Ivoire et des entreprises britanniques

Alerte météo : risque d’inondation à Abidjan dans la nuit du 12 au 13 juin, la Sodexam appelle à la vigilance