Rencontre Ouattara-Bédié: les populations de Yamoussoukro sont pour la plupart partagées entre colère et espoir suite au dialogue.
“Pourquoi ils ont attendu tant de morts pour se parler. Ce n'est pas respectueux pour le peuple et pour tous ceux qui ont perdu la vie inutilement”, affirme un vendeur ambulant à la grande gare de Yamoussoukro, Seydou Koné.
Pour son voisin de commerce, « on n'a plus rien à se dire. Le commandant supérieur de la gendarmerie, général Apalo, nous avait bien prévenus. Les politiciens finissent toujours par s'entendre et non par mourir ».
“On n'attendait pas mieux, et c'est le moment de discuter de tout, et de nous éviter les mésententes sur l'interprétation des lois”, a déclaré Loua Fulbert, enseignant dans un établissement scolaire privé de Yamoussoukro.
Pour lui les échanges ne doivent pas durer trop longtemps, estimant que cela ressemblerait à un « deal sur le dos du peuple ».
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Il souhaite pour sa part un partage du pouvoir entre pouvoir et opposition au motif que dans la crise actuelle « personne n'a tort, personne n'a raison ».
Au total Yamoussoukro souhaite ne plus vivre les heures folles vécues ces derniers jours et en appelle à « l'amour de la paix qui sommeille en chaque ivoirien grâce à Houphouët-Boigny ».