Voici la revue de la presse française du 05 juin 2020 et les principales informations à la Une de journaux nationaux français parus ce vendredi.
LE FIGARO
Macron consulte pour fixer le cap de l'après-crise
Se réinventer sans se renier. C'est le défi que s'est imposé le chef de l'État dans la construction de l'après-crise. Le président de la République, qui présentera les contours d'une « nouvelle ère » après le second tour des municipales, ne veut pas renoncer aux acquis des réformes du début de son quinquennat. Il doit aussi préserver l'emploi, durement touché par la récession liée à la crise du coronavirus. À l'issue d'une rencontre jeudi à l'Élysée avec les partenaires sociaux, l'exécutif a promis des décisions sur l'assurance-chômage d'ici l'été. Le chef de l'État, qui a rencontré mercredi les présidents de l'Assemblée, du Sénat et du Conseil économique, social et environnemental, consultera aussi les associations d'élus pour bâtir sa réponse à la crise. Elle devrait s'articuler autour de deux grands axes : souveraineté et décentralisation.
LE MONDE
Trump face à la réprobation des militaires
En suggérant le recours à l'armée face aux protestations contre les violences policières, Donald Trump a semé le trouble dans l'institution militaire. Son ex-secrétaire à la défense, l'ancien général des marines James Mattis, a publié, mercredi, une tribune incendiaire l'accusant de diviser le pays. « Je n'ai jamais imaginé qu'on ordonnerait à des soldats de violer les droits constitutionnels de leurs concitoyens », écrit-il dans le magazine « The Atlantic ». Mark Esper, l'actuel secrétaire à la défense, a, lui aussi, pris ses distances avec la menace de militarisation brandie par le président américain. De son côté, Barack Obama a estimé que les Noirs ont joué un rôle prépondérant pour « réveiller » le pays.
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LIBERATION
Chômage : coup d'arrêt pour les jeunes actifs
L'année 2020, celle de la « génération COVID »? L'expression commence à courir, jusqu'au sein de l'exécutif. Mercredi matin sur France Inter, l'historien Patrick Boucheron mettait en garde, « On ne peut pas se laisser désigner par une catastrophe, la jeunesse ne peut l'accepter. A eux de donner le nom du temps qu'ils ont vécu ». Quand bien même la formule serait contestable, la réalité qu'elle recouvre ne l'est pas : pour de nombreux jeunes, la mise en arrêt quasi généralisé de l'économie pour enrayer la propagation du nouveau coronavirus pourrait s'avérer la première étape d'un grand bond en arrière.