Revue de la presse sénégalaise du 03 juillet 2020. Voici les principales informations à la une de journaux sénégalais ce vendredi.
LE SOLEIL
Quatre mois après la survenue du premier cas, le Sénégal a franchi jeudi la barre des 7.000 cas positifs. En plus de la multiplication des cas notés, ces derniers jours, le Sénégal a enregistré cinq nouveaux décès liés à la COVID-19. Ce chiffre porte à 121 les patients morts à cause de cette pandémie. Face à cette situation, les autorités sanitaires ont décidé d'abandonner les tests systématiques des cas contacts au profit des cas symptomatiques et des personnes vulnérables (personnes âgées, celles qui souffrent de maladies chroniques, détenus, etc…). La stratégie réajustée a pour objectif de réduire les mortalités de ces catégories sociales. Le gouvernement sénégalais a recensé officiellement 7.054 cas positifs dont 4.599 guéris, 121 décès et 2.333 sous traitement.
L'OBSERVATEUR
Le Sénégal va revoir les textes qui régissent son industrie pharmaceutique. Le ministre sénégalais de l'Economie, Amadou Hott, veut que l'industrie pharmaceutique s'ouvre davantage aux investisseurs. Selon Amadou Hott, le Sénégal va revoir son Code de pharmacie, qui oblige dans ce secteur, 51% des parts doivent être détenus par les pharmaciens sénégalais. Il a indiqué que cette disposition est « un frein à l'investissement » en soulignant que « la souveraineté sanitaire passe avant tout par un meilleur accès aux infrastructures de soins ». Le ministre sénégalais de l'Economie a annoncé la mise en place d'un plan quinquennal pour améliorer ce point et former davantage de personnel médical. Sur cette lancée, une table ronde des bailleurs de fonds sera organisée par les autorités sénégalaises pour les aider dans ce domaine.
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LE QUOTIDIEN
Le ministre sénégalais du Tourisme et des Transports aériens Alioune Sarr a frappé mercredi un grand coup en annonçant que le Sénégal allait appliquer la réciprocité à l'égard des pays qui auront refusé l'entrée de leurs territoires aux ressortissants sénégalais. Des diplomates accrédités à Dakar estiment que si le Sénégal envisageait sérieusement d'appliquer une quelque mesure de réciprocité, il devrait s'attendre à supporter les conséquences économiques d'une telle décision. En effet, les pays de l'espace Schengen qui ont écarté le Sénégal et bien d'autres pays de l'Afrique de l'Ouest, sont par ailleurs, les principaux fournisseurs de touristes du Sénégal. Décider l'interdiction à leurs ressortissants l'entrée sur le sol sénégalais, reviendrait également à condamner beaucoup de réceptifs hôteliers à faire disette.