Le président du Burkina Faso, Roch Kaboré, a appelé ses compatriotes au respect des mesures barrières de lutte contre le Covid-19.
« La maladie à coronavirus persiste dans notre pays et dans le monde entier. Des risques de rebond sont signalés par endroits sur la planète, à un moment où nos enfants reprennent le chemin de l'école. Nous avons, jusqu'ici, bien géré cette crise sanitaire multidimensionnelle, qui impacte négativement notre quotidien », a écrit M. Kaboré dans un message aux populations.
« J'exhorte mes compatriotes, à ne point baisser la garde, à rester vigilants et à respecter les gestes barrières : porter un masque, ne pas se serrer les mains, se laver les mains au savon ou avec une solution hydro-alcoolique, respecter les mesures de distanciation… « , a-t-il ajouté.
Un nouveau décès lié au coronavirus, portant à 58 le nombre de patients ayant succombé au virus, depuis son apparition au Burkina Faso, le 9 mars dernier, ainsi que quatre nouveaux cas confirmés, qui portent le nombre total à 2.032, ont été enregistrés mardi, a-t-on appris mercredi auprès du Service d'information du gouvernement (SIG).
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Par ailleurs, 30 nouvelles guérisons ont été enregistrées, portant à 1.309 le nombre de guérisons, alors que 665 personnes sont sous traitement.
Le secteur de l'éducation est aussi frappé par la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso depuis 2015. A la date du 12 mars 2020, on enregistrait la fermeture de 2.512 établissements préscolaires, primaires, post-primaires et secondaires avec 349.909 élèves en rupture scolaire. A la date du 21 septembre 2020, 2.397 établissements sont fermés dont 2.206 écoles primaires et 191 établissements du post-primaire et secondaire.
En outre, le pays est affecté par les inondations, les vents violents, les risques sanitaires, notamment le COVID-19 qui affecte profondément le système éducatif depuis mars 2020.
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C'est dans ce sens que le gouvernement a mis en place une nouvelle stratégie multirisque dénommée « Stratégie nationale d'Education en Situation d'Urgence (SN-ESU) » et évaluée à plus de 56 milliards, financée par l'Etat burkinabè avec l'appui de l'UNICEF et de l'IIPE-UNESCO.