Invitée de France 24 ce mercredi 30 septembre 2020, Simone Gbagbo du FPI s’est prononcée sur la présidentielle ivoirienne d’octobre.
Morceaux choisis
« Le procès de la CPI n’aurait jamais dû avoir lieu c’est une honte pour tout le monde. »
» Les soldats de Ouattara en présence des soldats français et des cameras de journalistes ont tenté de me violer à plusieurs reprises. »
« Nous sommes nombreux en Côte d’Ivoire à avoir un avenir politique mais pour l’heure c’est ce combat pour la démocratie qui m’intéresse. »
» Il n’ y aura pas d’élections tant que les conditions ne sont pas réunies ».
« Que Ouattara se débrouille pour trouver un autre candidat »
Rappelons l’annonce de la candidature de Ouattara début août avait provoqué des affrontements, notamment communautaires, qui avaient fait une quinzaine de morts en août.
le Conseil constitutionnel a estimé lundi qu’avec la nouvelle Constitution de 2016, le pays était entré dans une nouvelle République et donc que le compteur des mandats était remis à zéro, même si le nouveau texte, comme le précédent, limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Les opposants jugent cette candidature anticonstitutionnelle.
La coalition pro-Gbagbo appelle à des manifestations contre le 3ème mandat du président Alassane Ouattara.
« EDS lance un appel pressant à la mobilisation des militants, des démocrates de tous bords et au peuple pour faire barrage à la forfaiture, à la dictature de Ouattara et à se mettre en ordre de bataille pour des manifestations », a lancé le président de l’EDS Georges Armand Ouegnin, aux côtés d’Assoa Adou le secrétaire général du Front populaire ivoirien fondé par Gbagbo et de Simone Gbagbo, l’épouse de l’ancien président.