Serges Kassy réagit aux lourdes sanctions contre le Mali: « la CEDEAO une vraie misère morale au service de la France »

Serges Kassy, le reggaeman ivoirien en exil, a réagi aux lourdes sanctions de la CEDEAO le dimanche 9 janvier 2022 contre le Mali d'Assimi Goïta.

« La CEDEAO une vraie misère morale au service de la France. Nous apprenons que ces faux chefs d'État dits africains viennent à la suite qu'un de ses membres le ait décidé de se libérer des chaînes coloniales françaises, de prendre des sanctions contre son membre pour l'étouffer » a lancé .

Avant de lancer un appel au peuple malien, « j'appelle ici et maintenant le peuple malien, j'appelle la transition malienne dirigée par son patriote de président Assimi Goïta, de reste serein et imperturbable, de ne pas se laisser distraire par les sous-préfets de la France en Afrique de l'Ouest, de prendre ici maintenant leur responsabilité en quittant la cedeao, en créant leur propre monnaie avec l'appuie de leur allié russe, de virer de leur territoire tous les ambassadeurs de cette cedeao, et enfin de fermer l'ambassade française à Bamako en rompant les relations avec cette dernière ».

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Rappelons que au sortir de la rencontre des chefs d'Etat de le dimanche 9 janvier 2022, les sanctions suivantes ont été prononcées contre le Mali : gel des avoirs maliens au sein de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (BCEAO) et suspension des aides financières, fermeture des frontières entre le pays et les États membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao), suspension des transactions avec Bamako à l'exception des produits médicaux et de première nécessité et le retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali. 

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Cette main lourde de la Cedeao,  vient ainsi répondre aux conclusions des Assises nationales de la refondation. Ces consultations populaires ont donné en effet carte blanche aux autorités maliennes de prolonger la transition de six mois à cinq ans. Un chronogramme jugé « totalement inacceptable » par la Cedeao qui a « constaté avec regret l'échec des autorités de transition au Mali à organiser les élections présidentielles d'ici au 27 février 2022 contrairement à l'accord conclu avec l'Autorité de la Cedeao le 15 septembre 2021 et à l'engagement de la Charte de la transition » dans un communiqué. 

Written by Christian Binaté

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