Selon Simone Gbagbo, ancien première Dame de Côte d'Ivoire, « le Front populaire ivoirien, FPI reviendra au pouvoir » pas par les armes.
« Moi, j'ai combattu toute ma vie en politique pour qu'il y ait la démocratie, pour que l'accession au pouvoir soit une accession par la voix électorale, afin qu'avec la victoire de notre parti nous réalisions nos projets. En Côte d'Ivoire ici personne ne peut dire qu'il ne nous connaît pas. Nous avons milité en Côte d'Ivoire ici mes compatriotes et moi pendant des dizaines d'années, le Président Houphouët était encore au pouvoir.
Nous aurions pu faire comme certains, aller prendre les armes au Burkina pour venir accéder au pouvoir, nous avions même reçu cette proposition de la part des mêmes qui ont financé ceux qui sont allés prendre les armes. Mais ce n'est pas notre choix, ce n'est pas notre voix, ce n'est pas notre position.
Nous avons dit qu'en politique, il est question d'idées, d'idéal et de projets. Nous proposons aux ivoiriens, nous proposons aux nations, s'ils adhèrent, ils votent pour nous, s'ils n'adhèrent pas ils votent pour notre adversaire.
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Voilà notre logique. Et c'est à la base de cette logique que nous avons lutté pendant des années en Côte d'Ivoire ici, jusqu'à ce que Monsieur GBAGBO Laurent gagne les élections en 2000. Nous n'avons pas pris les armes, nous n'avons pas utilisé la violence, nous n'avons pas utilisé la force pour accéder au pouvoir. Parce que les projets que nous proposons aux Ivoiriens, ce sont de bons projets.
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Donc quand je dis qu'en Côte d'Ivoire le combat de la souveraineté va finir par l'emporter ce n'est pas par les armes, ce n'est pas par la force. Ma foi, Monsieur le président, c'est que nous reviendrons au pouvoir. Je l'ai dit déjà devant vous et je le redis encore, le FPI reviendra au pouvoir. »