Selon le journaliste Said Penda, Guillaume Soro, candidat à la présidentielle ivoirienne, n'a pas renoncé à son projet de déstabilisation de la Côte d'Ivoire.
Alors que l'instruction sur le volet déstabilisation des institutions de l'affaire soro se poursuit, l'ex-rebelle n'a visiblement pas abandonné son projet de renversement du régime.
L'homme sur cette photo, c'est le commandant Fofana Abdoulaye, déserteur de l'armée ivoirienne, actuellement aide de camp de l'ex-président de l'Assemblée Nationale ivoirienne. Il a enregistré en vidéo un texte que son patron a écrit pour lui. L'objectif de cette déstabilisation est double. Il s'agit, pour l'opinion, de créer l'illusion d'un profond malaise au sein de l'armée avec des risques de troubles graves.
D'autre part, la vidéo de soro enregistrée par son aide de camp voudrait inciter l'armée à se révolter, en faisant croire que les autorités actuelles n'ont que peu d'égards pour leur conditions de travail et même pour leur vie.
Réaction d'un ex-rebelle intégré dans l'armée : « de qui se moque soro ?
Il veut nous faire croire qu'il se soucie actuellement de notre sort alors qu'on se battait chaussés de lèkè (banales chaussures en plastique), sans salaire, alors qu'il amassait tranquillement des centaines de milliards qui lui permettent de mener aujourd'hui une vie de pacha. C'est Ouattara qui est bon, sinon, s'il remettait un jour les pieds dans ce pays, c'est nous-mêmes, ses anciens combattants, qui allons lui régler son compte ».
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Un des patrons des services de renseignements ivoiriens m'a rassuré sur la menace que peut représenter soro : « grâce à la bonne coopération avec nos homologues des pays où il circule, nous savons ce que Soro fait, jusque dans ses toilettes ». Une source judiciaire ivoirienne que j'ai approchée estime pour sa part que « ce genre de vidéos constituent d'intéressantes pièces à conviction qui viennent s'ajouter aux nombreuses preuves que nous avons déjà contre lui ».
Ce qui est vrai, est vrai !
