Soro saisit les institutions onusiennes et internationales contre Ouattara et demande l’ouverture d’une enquête

Le président de GPS a confirmé ce mardi 7 avril 2020 avoir d'ores et déjà initié les procédures internationales et onusiennes dans l'affaire « Soro ».

Maîtres Affoussy BAMBA, William BOURDON, Emmanuel DAOUD, Charles CONSIGNY et Robin BINSARD, Conseils de Monsieur Guillaume Kigbafori SORO, Président du mouvement (GPS) et 18 autres personnes – députés, conseillers municipaux, maire, médecin, philosophe, militants et frères, tous proches de ce dernier et de son mouvement, et qui se trouvent actuellement détenus arbitrairement en Côte d'Ivoire à la suite d'une opération de Police orchestrée par le Parquet d' depuis le 23 décembre 2019, confirment avoir d'ores et déjà initié les procédures internationales et françaises suivantes afin de mettre fin à ces persécutions politiques :

– Saisine en urgence du Groupe de travail sur la détention arbitraire à Genève le 03 février dernier : ce groupe de travail rattaché aux Nations Unies a d'ores et déjà accusé réception de ce recours dont l'examen est actuellement en cours.

– Saisines du rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression et du rapporteur spécial sur l'indépendance des juges et des avocats.

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– Saisine du Comité des droits de l'homme de l'Union interparlementaire (UIP) qui traite des plaintes relatives à des violations des droits de l'homme dont sont victimes des parlementaires, étant précisé qu'un dialogue soutenu s'est déjà engagé avec ce comité.

– Saisine aux côtés de nos confrères , membres du collectif de défense, de la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP).

– Dépôt d'une plainte auprès du Procureur de la République de des chefs de captation illicite de la vie privée, transmission et diffusion d'un montage illicite et tentative d'escroquerie au jugement, visant notamment M. Akim LAACHER, M. Olivier BAZIN, M. Francis PEREZ et M. Richard ADOU.

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Les avocats de Monsieur attendent de ces recours et notamment de la saisine du Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire une décision urgente, reconnaissant le caractère parfaitement arbitraire de ces détentions afin de contraindre les autorités ivoiriennes à mettre en liberté l'ensemble des requérants.

Ces différents recours ont pour objet également de faire constater les graves violations des droits de l'homme intervenues ces derniers mois en Côte d'Ivoire, attendant des institutions onusiennes et de l'Union Interparlementaire que soient prises toutes résolutions ou décisions, notamment d'ouverture d'enquête, de sorte qu'il soit mis un terme à ces détentions arbitraires et plus généralement à l'ensemble des persécutions de nature strictement politique, intervenu à l'encontre des collaborateurs ou proches de Monsieur Guillaume Kigbafori SORO depuis le 23 décembre 2019.

Written by Guillaume Soro

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