« Tant que nous n’avons pas cette mairie, ils n’auront pas le sommeil tranquille ici à Bassam »

Georges Ezaley : « C’est un braquage qui vient d’être réalisé à Grand-Bassam, nous nous battrons »
Manifestation des femmes à Bassam

Le président de la jeunesse du Parti démocratique de Côte d'Ivoire () urbaine , a apporté son soutien a un groupe de femmes qui a manifesté ce jeudi 18 octobre 2018, à , pour réclamer la victoire de .

Toutes de rouge vêtues, ces braves femmes à l'image de la marche des femmes sur Grand-Bassam en 1949, elles ont bravé l'interdiction de l'arrêté du préfet interdisant les manifestations sur toute l'étendue de la ville balnéaire. « J'ai voté Ezaley, nous les femmes de Grand-Bassam, nous disons non à ce qui se passe, nous ne voulons pas de palabre, nous voulons notre victoire », a lancé cette manifestante à bout des nerfs.

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Les militantes ont reçu le soutien de valentin Kouassi qui n'a pas ménagé les mots.« L'expression de votre accoutrement montre que l'heure est grave. Nous pensions que nous sommes dans notre pays, un pays de droit, de liberté. Pourquoi nous empêche-t-on de nous exprimer ? Nous avons eu vent depuis de ce qu'on interdit aux jeunes et aux femmes de s'exprimer. Nous avons décidé de venir constater. Nous sommes venus, nous avons eu copie du document interdisant toute manifestation sur le territoire de Bassam. Nous ne savons pour quelle raison. Nous crions notre ras le bol », a-t-il martelé.

Pour lui, le PDCI-RDA, le parti qui a combattu le colon ne saurait accepter cela. Car Au 21ème siècle, on ne peut empêcher une population de s'exprimer. Et d'ajouter : « La direction du PDCI-RDA est de cœur avec vous. Monsieur le maire avec la direction du parti, ont déposé un recours. Nous osons croire qu'il y a une justice dans ce pays et justice sera rendue ».

Valentin Kouassi président JPDCI urbaine
Valentin Kouassi président JPDCI urbaine

Par ailleurs, il a frappé du poing sur la table en déclarant : « Tant que nous n'avons pas cette mairie, ils n'auront pas le sommeil tranquille ici à Bassam. Nous ne pouvons pas aller aux élections, voter notre candidat, élu à la CEI locale et à la télévision, on proclame une autre victoire. Nous n'accepterons pas cela ».

Enfin il s'est adressé au corps préfectoral et à la police qu'ils sont au service de la population. De ce fait, ils doivent donc écouter la population, tout en encadrant leur manifestation.

Prince Beganssou

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