Nommé le 8 mars 2021, Téné Birahima Ouattara, suite au décès d’Hamed Bakayoko, il est reconduit le 6 avril 2021 et le 20 avril 2022.
Sur la base des dénonciations que nous recevons régulièrement de nos abonnés, nous allons nous atteler à analyser, en toute objectivité, la gouvernance managériale du ministre Téné Birahima Ouattara.
Dans le cadre de cette analyse, nous nous appuierons sur le décret N° 2022-301 du 04 mai 2022 portant attributions des membres du gouvernement, en ses dispositions relatives aux champ de compétence du ministre chargé de la Défense (art 4).
Le ministre de La Défense, en liaison avec les differents départements ministeriels intéressés, a l’initiative et la responsabilite des actions suivantes :
– défense de l’intégrité nationale ;
– restructuration des Forces de défense en vue d’en faire une armée attachée aux valeurs républicaines ;
– exécution de la politique militaire et traduction en ordres et instructions, des directives générales en matières de Défense ;
– gestion de l’ensemble des Forces terrestres, aériennes, navales et de la Gendarmerie Nationale, dont it assure le recrutement, Ia formation, la mobilisation, l’emploi, la santé et la protection sociale ;
– exercice des pouvoirs judiciaires prévus par le Code de Procédure Militaire ;
– élaboration des lois en matière de Défense ;
– préparation des directives générales relatives aux négociations concernant La Défense, y compris la coopération militaire ;
– gestion, en liaison avec les Ministres charges de l’Administration du Territoire et de la Sécurité, des questions de sécurité :
– gestion, en liaison avec le Ministre chargé des Affaires Étrangères, des missions militaires à l’étranger et des représentations militaires au sein des Organismes internationaux.
LIRE AUSSI : Accident de la route à Yopougon Maroc ce 28 février 2023
Telles sont les missions assignées au ministre de la Défense. Comme annoncé, notre analyse s’appuie principalement (mais pas exclusivement) sur les dénonciations reçues de nos 78.000 abonnés. Et de ce point de vue, force est de reconnaître que nous avons reçu très peu de dénonciations impliquant ce ministère.
Pour autant, fidèle à notre principe selon lequel “le train qui arrive à l’heure n’est pas notre préoccupation. C’est celui qui arrive en retard qui concentre notre attention”, nous allons scruter les quelques dénonciations reçues sur la Gendarmerie Nationale. nous analyserons donc la gestion du ministre de la Défense essentiellement au regard de sa supervision des activités de la gendarmerie et du Procureur Militaire.
1 – En ce concerne le Gendarmerie Nationale
De fait, il apparaît clairement que le ministre de la Défense n’a pas apporté une essentielle touche réformatrice dans le fonctionnement de ce corps d’élite de l’armée ivoirienne dirigé par le général 4 étoiles, Touré Apalo, depuis le 31 décembre 2018 ; lequel vient d’ailleurs d’être reconduit Commandant Supérieur de la Gendarmerie par le président de la république, pour une période d’un an.
LIRE AUSSI: 1er mars 2023, voici les prix de l’essence et du gasoil en Côte d’Ivoire
Les dénonciations que nous avons reçues concernent prioritairement les abus de pouvoir et le racket à la gendarmerie. Ils sont semblables à ceux que l’on peut trouver dans l’Administration ivoirienne, qui, elle-même, est minée par une corruption générale.
À la décharge, toutefois du Général, qui communique efficacement sur la page facebook de la gendarmerie, nous pouvons affirmer qu’il met un point d’honneur à combattre la corruption dans ses rangs.
En effet, à chaque que nous avons porté à sa connaissance des cas documentés de corruption, il a systématiquement diligenté les enquêtes nécessaires pour être situé. Et lorsque les cas sont avérés, il n’a pas manqué de nous informé des mesures conservatoires et des suites disciplinaires qu’il a eu à donner au dossier. Nous lui en sommes reconnaissant.
B – En ce qui concerne le Procureur Militaire
Selon des sources crédibles et vérifiées, le budget annuel de fonctionnement alloué au procureur militaire est de l’ordre de 5.000.000F. Soit, environ 400.000F / mois. Est-ce bien raisonnable, dans un pays où le racket des forces de l’ordre est un véritable fléau !?
C’est à se demander, comment le Gle Ange Kessi arrivait-il, avec un budget si rabougri, à être constamment sur le terrain, un peu partout en Côte d’Ivoire, pour traquer les brebis galeuses qui, en dépit de ses nombreuses campagnes de sensibilisation, ternissent l’image des forces de sécurité et de défense de notre pays.
Peut-on réellement prétendre combattre la corruption au sein des forces de l’ordre et ne pas donner les moyens matériels et financiers nécessaires au procureur militaire de réussir sa mission ? Nous en doutons.
CONCLUSION
Il ne fait aucun doute, au regard du large satisfecit manifesté par nos followers relativement à la gouvernance de Téné Birahima, qu’il est, est, au poste qu’il occupe, L’HOMME DE LA SITUATION. Globalement, à FIER, nous sommes satisfaits de son action à la tête du ministère de la Défense, et, avec nous, de nombreux compatriotes qui apprécient la montée en puissance sous-régionale de notre armée.
Son efficacité est telle que c’est lui qui gère, avec succès, les tentatives infructueuses d’incursions terroristes dans le pays, alors qu’en principe, pour une telle activité c’est, logiquement, le ministre de la sécurité intérieure qui devait monter au créneau et être en 1ere ligne, comme on peut le constater notamment en France et dans de nombreux pays occidentaux confrontés à la menace djihadiste notamment.
