Venance Konan analyse le procès en cours en Côte d’Ivoire où plusieurs personnes, dont des policiers sont accusées de trafic de cocaïne.
L’affaire met en lumière la corruption qui gangrène une partie de la population ivoirienne, et soulève des questions sur l’éthique et la morale dans un contexte où l’argent est devenu le nouveau dieu.
Les propos de Miguel Angel Devesa Mira, cerveau présumé du trafic, accusant la police et la marine de complicité, sonnent comme un avertissement: la Côte d’Ivoire risque de devenir un narco-Etat si rien n’est fait.
Le journaliste ne s’appesantit pas sur les accusations portées contre les individus impliqués, mais se focalise sur les implications plus larges de cette affaire. Il souligne que la corruption n’est pas propre à la police, mais gangrène l’ensemble de la société ivoirienne.
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Le « per diem » réclamé par les journalistes, la part des organisateurs d’événements pour la presse, et les sacrifices humains pour s’enrichir sont autant d’exemples de cette corruption généralisée.
Le problème ne réside pas uniquement dans les salaires insuffisants, mais dans une absence d’éthique et de morale qui se généralise.
L’article de Venance Konan est un cri d’alarme qui appelle à une prise de conscience et à une action urgente pour endiguer ce fléau qui menace la société ivoirienne.
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