L’affaire du trafic de cocaïne en Côte d’Ivoire est suivie de près par Interpol et la DEA qui s’invitent à l’enquête à Abidjan.
Selon les informations de Jeune Afrique, Jürgen Stock, le secrétaire général d’Interpol, a téléphoné début juin au général Youssouf Kouyaté, le directeur général de la police ivoirienne, pour l’assurer de la pleine coopération de son organisation.
Les services de police italiens et français ainsi que les Américains de la Drug Enforcement Administration (DEA) ont aussi répondu
à l’appel des autorités ivoiriennes.
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Toujours selon le confrère, le général ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé et Youssouf Kouyaté, le directeur général de la police ivoirienne, subissent ainsi des pressions de certains francs-maçons de la Grande loge de Côte d’Ivoire (GLCI) qui plaident en faveur des suspects.
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Pour l’histoire, un peu plus de deux tonnes de cocaïne ont été saisies les 15 et 21 avril dans les villes portuaires d’Abidjan et de San Pedro, et neuf personnes ont été interpellées. Parmi les suspects identifiés par les enquêteurs figure Richard Ghorayeb, un Ivoiro-Libanais très proche de certaines hautes sphères politiques en Côte d’Ivoire avec lui figure Hussein Taan, « Des gâteaux et du pain ».
Les mêmes soupçons pèsent sur Dominique Amata, le patron de sécurité 911 et des officiers de police ont par ailleurs été arrêtés à San Pedro.
