Dans la tourmente de la fusion UBS-Credit Suisse, 35 000 emplois sont menacés, révélant la véritable envergure de cette transition dans le paysage bancaire suisse. »
Dans l'échiquier de la finance suisse, UBS et Credit Suisse étaient autrefois deux rois qui se disputaient la suprématie. Toutefois, une série d'événements imprévus a conduit à une alliance forcée, déclenchant un remaniement massif de l'emploi et une profonde incertitude pour les milliers d'employés qui constituaient les rangs de ces institutions.
Une issue inévitable
Credit Suisse, autrefois robuste, se trouvait au bord de la faillite à la suite de plusieurs scandales et critiques sur sa gestion des risques. La situation est devenue si précaire qu'UBS, sous pression des autorités, a accepté en mars d'acquérir Credit Suisse pour la somme de 3 milliards de francs suisses.
Bien que cette décision ait été perçue comme un sauvetage nécessaire, elle a également suscité des inquiétudes concernant l'avenir des employés de ces deux géants bancaires.
Suppressions d'emplois massives prévues
Ensemble, UBS et Credit Suisse employaient environ 120 000 personnes à la fin de l'année 2022. Cependant, à la suite de leur fusion, UBS envisage de réduire de 30% leur effectif combiné, soit une perte potentielle de 35 000 emplois. Les employés, tenus en haleine, se préparent à trois vagues de licenciements prévues cette année.
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Entre incertitude et résilience
La fusion aura des implications majeures pour les employés de la banque d'investissement de Credit Suisse, en particulier ceux basés à Londres, New York et certaines régions d'Asie. Sergio Ermotti, le PDG d'UBS, a souligné que l'élimination des postes redondants serait l'un des défis les plus importants de l'intégration post-fusion. Face à cette réalité, les employés de Credit Suisse se trouvent à l'aube d'une époque pleine de défis et d'incertitudes.
