Faillite de Credit Suisse, Tidjane Thiam se dédouane

Faillite Credit Suisse
Faillite Credit Suisse

Cité dans l'affaire Faillite , , directeur général de la banque de Zurich, de 2015 à 2020, se dédouane. «Quand je suis devenu le directeur général de Credit Suisse, j'ai assumé les passifs. Mais je ne suis pas responsable de ce qui s'est passé après moi».

Accusé par la Tribune de Genève d'avoir “affaibli les contrôles internes et causé une importante perte”, dans un article publié le 24 mars 2023, Tidjane Thiam, directeur général de Credit Suisse de 2015 à 2020, décline toute responsabilité. Il a également rappelé la santé financière de cette banque lors de son départ en février 2020. 

“Quand je suis parti, Credit Suisse affichait 3,5 milliards de francs suisses de bénéfice net (2019)”. 

Cité pour responsable dans la faillite de Credit Suisse, Tidjane Thiam se dédouane

“J'ai géré efficacement les situations délicates qui se sont développées sous ma direction, les choses ont mal tourné dans les années qui ont suivi”. Affirmait Tidjane Thiam dans un article publié jeudi 23 mars dans le journal anglais Financial Times, à propos de la faillite et du rachat de la banque dont il fut directeur général de 2015 à 2020.

Poussé à la porte de Credit Suisse pour une affaire d'espionnage impliquant un ancien dirigeant de la banque, Tidjane Thiam a présenté un bilan positif à la presse avant démission en février 2020. “Quand je suis parti, Credit Suisse affichait 3,5 milliards de francs suisses de bénéfice net (2019)”.  

Après son départ, la banque a connu plusieurs scandales sous la direction de Thomas Gottstein et d'Ulrich Körner. Entre autres, Greensill, Archegos, l'affaire du Mozambique. Ces événements ont fragilisé la réputation de cette vieille banque. Poussant les investisseurs à retirer massivement leurs avoirs. C'est d'ailleurs la fuite des dépôts qui a occasionné la faillite de Credit Suisse. 

En quoi consiste la responsabilité de Tidjane Thiam ?

Selon le Figaro, ces problèmes existaient quand Thiam avait promis de s'attaquer à la culture du risque chez Credit Suisse. 

«Quand je suis devenu le directeur général de Credit Suisse, j'ai assumé les passifs. Mais je ne suis pas responsable de ce qui s'est passé après moi. Personne ne peut dire ce qui se serait passé si j'y avais encore été», 

«Je venais de l'assurance. Je n'avais pas le même appétit pour le risque qu'un banquier d'investissement. J'avais dit haut et fort dès mon arrivée au début de 2016 que la culture du risque à Credit Suisse n'était pas adéquate.». 

“Des problèmes, il y en a tout le temps dans une banque”

Tenu pour responsable de la dégringolade de Credit Suisse, Tidjane Thiam a réagi. «Des problèmes, il y en a tout le temps dans une banque. La clef, c'est qu'ils soient dits, immédiatement, que rien ne soit caché. Il faut que les difficultés remontent. On en parle, en équipe. On les traite, en équipe. Il faut avoir le courage de couper vite les positions risquées, et de prendre ses pertes. Il faut avoir du capital pour cela et j'en avais levé à mon arrivée. Il faut aussi, bien sûr, s'entourer des meilleurs. J'ai travaillé de cette façon pendant cinq ans, et pendant ces cinq ans, la banque n'a pas connu d'accidents hors norme par rapport au marché. Quand je suis parti, Credit Suisse affichait 3,5 milliards de francs suisses de bénéfice net (2019).» 

Source : Lefigaro.fr 

Written by Sandrine Kouadjo

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