Violences électorales à Bissaguhé :les communautés villageoises ont enterré la hache de guerre, le vendredi 5 février 2021.
Sous l'impulsion du préfet du département d'issia, Tra Bi Koué Jean Brice, allochtones et autochtones du village, se sont pardonnés après les violences électorales de la dernière présidentielle. Un bélier, une bouteille de liqueur, un coq blanc, une somme de 150 000 francs CFA ont été remis à la communauté Bété par les groupes allochtones pour reconnaître leur tort et se faire pardonner.
Le porte parole de la communauté Malinké, N'Golo Coulibaly, a relevé que le sang qui a coulé, les destructions de biens et autres formes de dégâts pendant la crise électorale doivent être perçus comme un sacrifice pour le renouveau des relations inter communautaires. Ce triste épisode doit être oublié pour faire face à la cohésion et au vivre ensemble, a souhaité M. N'Golo.
En acceptant les présents , le chef du village de Bissaguhé, Mognan Blegui Émile a relevé que les manipulations politiques ne doivent pas mettre fin à plus de 50 ans de vie commune entre les peuples.
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La tenue de cette cérémonie de réconciliation est le fruit d'un travail préparatoire mené par le sous-préfet de Boguedia, Grah Jean Jacques et la direction régionale de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté auprès des communautés villageoises.
L'acte solennel d'embrassade a été salué par le préfet d'Issia confiant d'un retour définitif de la paix. Un hommage a été rendu à l'ONG international Save the children qui a pris une part active au processus de rapprochement entre les peuples.
