Fleur Aké M'Bo Esther du PPA-CI, était invitée le jeudi 24 février 2022 de l'OIDH, autour du thème : « Violences en ligne contre les femmes engagées en politique en Côte d'Ivoire ».
Selon l'OIDH, d'août 2021 à janvier 2022, 243 violences en ligne ont été recensées sur plusieurs plateformes facebook et orientées contre 17 femmes engagées en politique dont Marie-Odette Lorougnon Gnabry et Fleur Ake M'Bo Esther, du Parti des Peuples Africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI). Cette thématique importante a donc mis au cœur du débat la question de l'égalité des sexes et l'engagement politique des femmes.
La Secrétaire Nationale Fleur Esther Ake M'Bo a communiqué sur son expérience de femme politique confrontée aux violences en ligne basées sur le genre (VBG).
De par son statut de femme politique, et candidate aux élections législatives à Agboville en mars 2021, les violences subies ne se sont manifestées que sur Internet via les réseaux sociaux. Abordant l'état des lieux de ces VBG en ligne, elle a indiqué que ces actes dénotent de l'impuissance de leurs auteurs, n'ayant aucun argument objectif à lui opposer :
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La Secrétaire Nationale Fleur Ake M'bo Esther a estimé que la politique, la bonne, qui consiste à promouvoir les bonnes mœurs et à apporter des réponses concrètes aux problèmes des communautés est son credo, et donc qu'elle ne saurait être intimidée par des pratiques ignobles et immatures.
Avec conviction et poigne, elle a défendu la participation des femmes en politique. Pour elle, il faut dissocier sa vie privée de sa vie publique et savoir s'organiser pour aborder le terrain politique. Surtout ne jamais renoncer à ses idées malgré les obstacles.
Pour son mot de fin, la Secrétaire Nationale Fleur Ake M'bo Esther a invité les femmes à renforcer leurs capacités intellectuelles afin d'être plus compétitives et a invité les Députées dans l'hémicycle à œuvrer pour lutter contre les violences en ligne sur les femmes en politique. Le Gouvernement a été appelé à l'action législative pour enrayer ces violences. La sensibilisation, l'éducation au respect du genre ont également été fortement recommandée.
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Outre la Secrétaire Nationale Fleur Ake M'Bo Esther, pour la coanimation du panel, deux activistes des Droits de la femme : Sylvia Apata (Experte en Droits de l'homme, membre fondatrice de Citoyennes pour la promotion et la Défense des droits des femmes, enfants et minorités) et Désirée Deneo (Secrétaire Générale de la Ligue ivoirienne des droits des femmes). Les deux spécialistes de défense des droits des femmes ont dénoncé ces agissements rétrogrades qui visent à saper le moral des femmes d'opinion.
Ce panel s'inscrit dans le cadre du projet de monitoring de l'OIDH sur la désinformation et les VBG en général.
