En visite à Divo, Hamed Bakayoko était vendredi 28 août 2020 à Divo -Lôh-Djiboua pour prôner la paix et le vivre-ensemble entre communautés.
Dans le cadre de la mission d'apaisement du Premier ministre, Hamed Bakayoko, le vendredi 28 août 2020, à Divo, les différents représentants des populations, passés à la tribune, se sont engagés à œuvrer pour maintenir la paix et la cohésion sociale entre l'ensemble des populations, notamment entre la communauté Malinké et la communauté autochtone Dida.
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« Je voudrais rassurer nos hôtes Malinké, allogènes, de notre sincère volonté de vivre en harmonie, et dire que nous devons cultiver la paix, la cohésion sociale (…) si nous voulons devenir des incontournables bâtisseurs de notre belle cité du Lôh-Djiboua », a déclaré le porte-parole des jeunes Dida, Pani Roger. Il a souligné que la jeunesse Dida de Divo s'engage surtout à éviter la violence en cette période électorale.
Le représentant des jeunes Malinké, Ali Touré, est allé dans le même sens que la jeunesse Dida, en rassurant. « Jamais nous allons nous en prendre à nos parents (Dida). Nous demandons pardon à tous ceux que cette jeunesse (Malinké) a commis des dégâts et nous prenons la pleine responsabilité de faire tout pour que ces événements ne se répètent plus jamais à Divo », a déclaré Ali Touré.
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Le porte-parole des élus et cadres du Lôh-Djiboua, Zakpa Komenan, président du conseil régional, et le représentant de l'ensemble de la communauté Dida de Divo, chef Bobi Nokana, ont rappelé la longue tradition d'hospitalité et de paix de la communauté Dida, dont la volonté de vivre en bonne entente avec les autres l'a poussé à tisser des alliances avec de nombreuses communautés ivoiriennes. Ils ont rassuré sur l'engagement de tous à maintenir la paix à Divo.
La ville de Divo a connu les 21 et 22 août 2020 des violences et affrontements entre jeunes de l'opposition et jeunes proches du pouvoir, à la suite de la marche des femmes de l'opposition, le vendredi 21 août 2020.
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Des décès au nombre de huit ont été enregistrés, de même que de nombreux blessés et d'importants dégâts matériels, surtout chez les opérateurs économiques des quartiers Konankro, Bada, Libreville et Boudoukou. Cette situation a nécessité la venue de renforts de la gendarmerie et de la police, de même que l'instauration d'un couvre-feu par arrêté préfectoral, durant une semaine.
Le calme est revenu et les activités économiques ont progressivement repris dans les quartiers, théâtres des violences.
