Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, quand une tentative de coup d'État éclate en Côte d'Ivoire, provoquant la scission du pays.
Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, la Côte d'Ivoire bascule dans la violence. Cette violence est le fait d'un homme, Alassane Dramane Ouattara, qui nourrissait depuis longtemps une seule ambition : s'imposer aux ivoiriens à la tête de l'état de Côte d'Ivoire.
C'est le début du plus long coup d'état. Le 11 avril 2011, soit près de dix ans plus tard, il finira par atteindre son but, activement aidé par la France qui n'hésitera pas à utiliser des bombes pour que le rêve de cet homme devienne une réalité.Beaucoup d'ivoiriens perdront la vie, massacrés à Abidjan, massacrés à Duékoué, à Anonkoua Kouté, Sassandra, Nahibly, etc.
C'est donc une histoire écrite dans le sang, et dont la Côte d'Ivoire peine à sortir parce qu'il n'y a aucune volonté politique de réconciliation nationale de la part de ceux qui ont attaqué le pays cette nuit du 18 au 19 septembre 2002 et qui sont aujourd'hui au pouvoir.
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Le président Gbagbo, dont le pouvoir avait été attaqué dans cette nuit du 18 au 19 septembre 2002 au cours de laquelle fut assassiné son ministre de l'intérieur Émile Boga Doudou, s'est retrouvé curieusement accusé par celui- là même qui a plongé le pays dans la violence, et déporté le 29 novembre 2011 en Europe où, après neuf ans dont trois ans de procès, bien qu'ayant été finalement acquitté le 15 janvier 2019.
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Il se trouve encore bloqué en Belgique parce que Ouattara, le financier du coup d'état du 19 septembre 2002 aujourd'hui au pouvoir, refuse de lui délivrer un passeport ordinaire, un document auquel a normalement droit tout citoyen ivoirien.