Le Conseil National des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire (CNDH-CI) a enregistré 913 cas de violences basées sur le genre (VBG) du 1er janvier au 31 décembre 2022, selon son rapport annuel 2022.
Saisi des cas de VBG à travers sa Direction des Requêtes et Investigations (DRI), le CNDH indique que sur ces 913 cas, l’on note :
- 198 cas de viols représentant 21,68 % ;
- 144 cas de violences psychologiques, y compris le harcèlement sexuel, représentant 15,77 % ;
- 230 cas de violences physiques représentant 31,5 % ;
- 218 cas de déni de ressources représentant 23,8 % ;
- 32 cas de mariage forcé ou précoce représentant 03,5 % ;
- 33 cas d’agressions sexuelles (tentatives de viol, mutilations génitales féminines) représentant 03,61 %.
« Ces violences sont principalement causées par la pauvreté, l’insécurité, les pesanteurs socio-culturelles et l’impunité. », précise ce document dont copie a été remise au président de la République à travers son haut représentant, Gilbert Kafana Koné.
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De plus, « les survivant(e)s et leurs familles rencontrent souvent des difficultés pour accéder à la prise en charge médicale et psychosociale ainsi que dans le suivi des procédures judiciaires. », a constaté le CNDH-CI.
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Ces chiffres sont alarmants et montrent que la lutte contre les violences basées sur le genre en Côte d’Ivoire est encore un défi majeur. Le gouvernement ivoirien et les organisations de la société civile doivent redoubler d’efforts pour prévenir ces violences et protéger les victimes.
