Grah Ange Olivier, le magistrat ivoirien, se prononce sur l’affaire des 20 milliards FCFA pour la remise du stade d’Ebimpé qui fait le tour de la toile.
Après l’annonce du Gouvernement ivoirien de la mise à niveau du stade d’Ebimpé, Deux questions me taraudaient l’esprit :
Si le stade d’Ebimpé n’était pas aux normes de la FiFA, comment a-t-on pu y jouer les éliminatoires de la Coupe du monde face au Cameroun ?
-Pourquoi a-t-on été obligé de jouer le match suivant au Benin parce que le seul stade, c’est-à-dire celui d’Ebimpé qui remplissait ces normes avaient sa pelouse en réfection, et que le stade Yamoussoukro proposé en remplacement ne les respectait pas ?
Même la mauvaise qualité de la pelouse n’avait pas été un obstacle à la conformité du stade d’Ebimpé puisque les compétitions de la FIFA s’y déroulaient, jusqu’au début des travaux de réfection. Par conséquent, on peut affirmer que cette infrastructure sportive ne souffre d’aucun problème de conformité aux normes de la FiFA.
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Après la somme de 58 milliards que ce Gouvernement avait prétendu faussement avoir injectée dans la construction, comme l’a révélé l’ambassadeur de la Chine en déclarant que le Stade d’Ebimpé était un don de son pays, on annonce maintenant 20 milliards FCFA comme investissement dans une fausse entreprise de remise à niveau de ce bâtiment.
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C’est donc 78 milliards FCFA qui auront été détourné dans le cadre de la construction du ce stade, soit une plus que celle investie par le donateur dont le montant s’élève à 64 milliards FCFA. Cela devrait faire perdre aux citoyens leurs illusions sur la réalité de l’opération mains-propres initiée par ces imposteurs.
