Lettre ouverte de Jean-Yves Esso du Bureau Politique du PDCI à Jeannot Ahoussou suite à sortie médiatique du 12 juillet 2021 à Raviart.
Excellence Monsieur le Président,
Face à vos parents de Raviart ce jeudi 12 août 2021, vous vous êtes adressé au président Aimé Henri KONAN BÉDIÉ, Président de notre parti, le PDCI-RDA, vous permettant dans certains passages de votre litanie, de donner de sombres conseils de contentements matériels qu'aurait du préférer notre leader politique, plutôt que de braver l'imposture pour défendre la démocratie au péril de sa sécurité et de sa vie.
Bénéficier de l'avion présidentiel pour aller en France étant manifestement beaucoup plus important à vos yeux que la démocratie, la justice, la concorde et la paix entre ivoiriens, permettez nous de vous adresser cette Lettre Ouverte pour bien vous resituer la vision et l'intérêt du combat politique des cadres du PDCI-RDA que nous sommes et que nous demeurerons fiers d'être.
Excellence Monsieur le Président,
La grande différence entre votre papa BEDIE, comme vous le dites si bien vous-même et vous cher aîné, c'est que pendant que vous vous bagarrez encore entre invités de dernière minute du Restaurant pour quelques avantages matériels à la base de la pyramide de Maslow, lui en ecume les sommets.
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En clair, pour être sûr que vous compreniez bien notre message, nous vous signifions que nous avons bien compris que vos essentielles motivations découlent de vos besoins physiologiques primaires situés premier niveau de cette pyramide. Votre papa BEDIE, lui, tel le Sphinx qu'il a toujours été, flirte avec les sommets de cette dernière, dans une recherche permanente d'accomplissement de soi en irradiant un certain bien-être aux populations de son pays.
Le PDCI-RDA est un parti de paix, de dialogue et de concertation qui œuvre pour la vraie démocratie dans la justice dans un soucis permanent de bien-être des populations. Tous les raccourcis et autres compromissions tendant à nous assoir sur nos valeurs sont vouées à l'échec.
Faites attention à vos fréquentations qui pourraient vous amener à devenir trop vite, comme vous l'avez si bien dit dans vos propos, un vrai sorcier alcoolique, empoisonneur et violent. Ne perdez pas toutes les valeurs de paix, de justice, de non violence et d'amour pour votre pays que vous a inculqué votre papa BÉDIÉ pendant toutes ses années ou vous mangiez goulument sous sa mamelle nourricière et protectrice.
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Excellence Monsieur le Président,
Pour ne pas être long, nous terminerons notre propos en vous disant que les populations bien éduquées de Raviart n'ont pas voulu vous rétorquer que le foyer et la cantine que vous avez promis construire pour l'un et terminer pour l'autre vous attendaient depuis vos différentes nominations au sein du gouvernement ivoirien jusqu'à en devenir même le chef. Mais le respect est sacré en pays Baoulé…
Mieux vaut tard que jamais dirons nous. Construisez donc ces deux édifices sans faire d'algarades.
Convaincu que vous saurez parcourir cette correspondance publique avec le recul nécessaire pour en analyser le fond plutôt que de vous en offusquer de prime abord,
Nous vous prions d'agréer, Excellence Monsieur le Président, l'assurance de nos sentiments respectueux et profondément dévoués.
