Jean-Yves Esso Essis, cadre du PDCI, fait une analyse ce jeudi 1er juillet 2021, le retour et combat de Laurent Gbagbo.
Cher tous,
Et si nous prenions ensemble, pendant quelques minutes à travers ces quelques lignes publiques, un petit peu de hauteur ?
Et si nous décidions ensemble d'observer les remous que vit le couple Gbagbo avec la plus grande pudeur, sans passion et sans émotions ? Et si nous survolions ensemble, tel des aigles ce nid de vipères dans lequel on veut nous plonger ? L'aigle ne fuit jamais la tempête. Par contre, il s'en sert pour prendre de la hauteur.
Et si nous revenions enfin à notre culture africaine ? N'avons nous pas eu toujours l'habitude de régler nos différends selon la sagesse africaine ? Existe t'il le moindre problème que notre sagesse africaine ne puisse pas gérer sans escarmouches ?
Chers tous,
Il faudrait que les africains apprennent enfin à faire la différence entre les faiblesses d'un grand homme et ce qu'il incarne. Il faudrait que les africains apprennent enfin à hiérarchiser leurs carcans. Il y a des chaines beaucoup plus lourdes à ôter que ces chamailleries secondaires prévisibles.
Le combat panafricaniste et la souveraineté de l'Afrique doit être l'élément principal de nos réflexions car l'impérialisme décomplexé des puissants de ce monde sur notre continent est l'unique et principal carcan de nos générations. Et de tous les chefs d'état africains contemporains, GBAGBO est l'un des rares qui incarne ce noble combat.
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Même si nos présidents doivent faire preuve d'une moralité victorienne ou d'une prudence de Sioux, notre intérêt est ailleurs…Cette imperfection, si dramatique soit elle, d'un être humain doit elle nous amener à effacer tout ce qu'il a enduré toute sa vie ? Doit elle nous amener à effacer le fait que jusqu'à présent il ne se soit jamais compromis avec le colon ?
N'êtes vous pas fier de votre votre président rentrer chez lui, dans son village, à Mama chez les siens après avoir refusé toutes sortes de destinations exotiques et de promesses de vie de rêve…ailleurs ?
Que les ivoiriens à qui profite cette situation fouillent les poubelles je peux le comprendre même si je suis triste de constater que ces derniers n'ont pas encore compris que l'aura de GBAGBO a, depuis belle lurette, déchiré les frontières ivoiriennes pour revenir éminemment africaine voire mondiale.
Mais que certains militants et sympathisants du FPI se saisissent eux-mêmes de ces poubelles pour se badigeonner le corps tout entier avec les restes de plats dont la nauséabonde putréfaction nous oblige à nous boucher les narines, cela est incompréhensible, triste et vraiment malheureux.
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Quelques chefs d'état africains sous-préfets des impérialistes et la grande majorité des pays du monde occidental, pilleurs de l'Afrique se pourlèchent les babines en regardant ce triste spectacle que nous leur offrons…
Bref…
Chers tous,
Et si nous parlions des poubelles des Clinton et autres Sarkozy ?
Que dire de la double vie de François Mitterand, des multiples frasques de Valéry Giscard d'Estaing ou des infidélités de Jacques Chirac ? Que dire du ménage à trois de Nicolas Sarkozy avec Cecilia et Carla Bruni ou encore des grandes maladresses de François Hollande et ses maîtresses Julie Gayet ou Valérie Trierweiler, pour ne citer que celles-là, envers sa femme Ségolène Royal ? Et si nous parlions des scandales sexuels à répétition de Bill Clinton et Monica Lewinsky pour ne citer que ceux là…
Nous vivons un véritable paradoxe…
Les populations de ces pays là, bien que n'étant pas dans leur grande majorité issues d'une culture privilégiant un système social admettant légalement la polygamie, comme par endroit en Afrique, ont bien intégré le fait que leurs hommes politiques n'étaient pas des anges matrimoniaux mais de simples mortels et ont ainsi plutôt l'art de sublimer les qualités politiques de leurs dirigeants sans trop s'attarder sur leurs faiblesses d'êtres humains.
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Chers tous
Ce qu'il faut donc observer essentiellement depuis le retour du président GBAGBO, c'est ce qu'il fera pour consolider le FPI et fortifier l'alliance FPI-PDCI. L'enjeu n'est pas la vie privée de nos leaders politique.
C'est notre seule chance de mettre hors d'état de nuire ce régime dictatorial, violent et prédateur installé depuis plus d'une décennie.
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Tout le reste n'est que diversion, distraction et faux débats stériles organisés par des mains occultes. Fuyez comme la peste ces débats de couches-culottes car vous aurez beau prêter vos ailes à un cochon, vous ne ferez jamais de lui un aigle.
Bien à vous.
