Les contacts ne sont pas rompus entre l'ancien Président de la République, Laurent Gbagbo et l'ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo.
Le divorce n'est pas définitif. Ni politiquement, ni civilement. C'est du moins ce qu'a confié, hier, Simone Ehivet Gbagbo, interrogée à sa résidence d'Abidjan.
La mise au point est de taille quand on sait que des rumeurs laissaient penser à une certaine bataille. Elle vaut son pesant d'or face aux rumeurs diffusées à tort. «Je suis très optimiste à ce sujet. Je pense, quand nous allons soulever les vrais débats (politiques), nous allons nous retrouver et vous allez voir. A ce niveau, je n'ai aucune inquiétude. Les Ivoiriens seront informés. Ils verront », a annoncé l'ancienne Première dame ivoirienne, pour qui les deux parties sauront se retrouver sur les vrais enjeux. Et ces vrais problèmes ou ces vrais enjeux, c'est de faire en sorte que la Côte d'Ivoire soit « capable d'organiser, de sauvegarder la démocratie et la vie des citoyens, d'organiser des élections propres et transparentes » et « d'apporter des solutions aux questions de cherté de la vie et de sécurité ».
Y a-t-il une démarche dans ce sens du rapprochement?
« Pourquoi voulez-vous avoir tous les secrets ? Tout sera visible. Vous le saurez (en temps opportun», a temporisé Simone Ehivet Gbagbo, qui concède que « la rupture n'est pas définitive »politiquement. «Il n'y a jamais de rupture définitive en politique »>, insiste-t-elle.
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Même civilement, Simone Ehivet Gbagbo et l'ex-chef de l'État ne sont pas définitivement séparés. L'ex-Première dame porte encore le nom de l'ancien Président de la République, contrairement à ce qu'avaient laissé croire certaines rumeurs. « Je ne suis pas encore divorcée. Quand je serai divorcée, je prendrai une décision: est-ce que je renonce au nom Gbagbo ? Est-ce que je conserve le nom Gbagbo ? On a le choix, vous savez. D'ici-là, les Ivoiriens, je les autorise à m'appeler toujours Simone Ehivet Gbagbo », a tranché la concernée. Un pied de nez aux rumeurs qui courraient les rues.
Depuis sa position, l'ancienne Première dame ivoirienne considère comme relevant » du détail » les derniers échanges peu amènes entre Laurent Gbagbo et son fils spirituel Charles Blé Goudé. Notamment à propos de leur vécu à la Cour pénale internationale (CPI).
(L'intégralité de l'Interview à lire dans nos colonnes demain jeudi 25 avril)
BENOIT HILI
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