Aïcha Koné parle de sa relation avec Simone Gbagbo : « je n’ai aucun problème avec la première dame Ehivet »

Dans un entretien accordé à Media prime mag, Aïcha Koné est revenue sur le divorce du coople Gbagbo et sa relation avec Simone Ehivet.

Pour moi, le combat, c'était la libération du président Laurent Gbabgo et comment le pays devait aller de l'avant dans le sens de la réconciliation nationale ; mais les histoires de vie privées des autorités, de mes aînés, je préfère ne pas m'en mêler. Pour toutes ces personnes qui me connaissent depuis le début de ma carrière, les injures inutiles, les propos en-dessous de la ceinture ne sont jamais sortis lors de mes interventions.

Pour rien au monde, je ne vais admettre qu'on profère des injures à une personne, en plus à une autorité. Arlette Zaté, personnellement, je ne la connais pas. Elle n'a même pas mon numéro de téléphone. C'est lors de l'arrivée du président Laurent Gbabgo que je l'ai vu en personne pour la première fois.

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A peine m'a-t-elle vue qu'elle s'est approchée de moi. Elle disait être heureuse de me voir. J'ai pensé à une fan. C'est mon ami Marie-Ange à mes côtés ce jour qui vit elle aussi en France qui me l'a présentée. C'est ainsi que j'ai pu mettre un visage sur son nom. Je me suis rappelée que elle et M. Steve Biko ne sont pas en odeur de sainteté. Alors, je lui ai dit que ses démêlés avec l'activiste Steve Biko ne doivent pas rester comme ça. Pour le combat qu'ils ont mené tous les deux, ils doivent se mettre au-dessus de la mélée.

Elle me disait : « Tu es notre maman. Je vais t'expliquer plus tard.  » Moi, le combat dont je parlais, c'est celui de la libération du président Laurent Gbabgo qu'ils ont tous mené sur les réseaux sociaux. Et non des injures que cette fille proférait à . Mon éducation ne me permet pas d'admettre qu'on profère des injures et de surcroît des injures publiques à une autorité.

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Je dois un grand respect à Laurent Gbabgo. Je me dois de respecter sa vie privée. Ses choix, son épouse, la mère de ses enfants qu'est Simone Gbagbo. En 2013, j'ai sorti une chanson en hommage au président Laurent Gbabgo intitulé le  » Woody de Mama « . Simone Gbagbo figure dans la vidéo. Contrairement à certaines considérations je n'ai aucun problème avec la première dame Simone Ehivet Gbagbo.

La dernière fois que nous nous sommes vues, c'était au concert des 30ans de carrière de la chantre de l'Eternel Constance. Quand j'ai rejoint Constance sur le podium, j'ai respectueusement salué publiquement Simone car c'est la première fois que je la voyais depuis la crise de 2011. Quand je suis descendue de la scène, je tenais absolument à lui faire des accolades. Sa garde rapprochée lui a signifié cela. Simone Ehivet Gbagbo s'est levée elle-même de son siège.

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Elle est venue vers moi. Nous avons fait des accolades. J'ai même fondu en larmes. C'était sincère. Après tout ce que nous avons vécu après la crise postélectorale de 2010, il y avait de quoi être émue. Laurent Gbabgo n'est pas « mon camarade ». Il a été président de ce pays. En plus, c'est mon aîné. Donc, mon éducation ne me permet pas de m'immiscer dans sa vie privée.

Je n'ai pas à contester ses choix. Je respecte sa vie privée. Ses proches dont fait partie Simone Ehivet Gbagbo, et toutes ces personnes qui lui sont chers. Le divorce n'est en soi pas une bonne chose. Donc, personne ne peut doit normalement se réjouir d'un divorce. Mais quand on ne maîtrise pas les raisons d'une séparation, d'un divorce, par respect pour la vie privée du couple, il est préférable de ne pas se prononcer.

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A toutes ces personnes qui me profèrent des injures sur les réseaux sociaux. Je dirai que les les détails ne m'intéressent pas. Oui les détails ne doivent pas nous intéresser. C'est plutôt la réconciliation des fils et filles de la Côte d'Ivoire, la libération des prisonniers politiques, le retour de tous les exilés qui doit nous préoccuper.

Written by Christian Binaté

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