Ambiance tendue en Côte d'Ivoire où les résultats de la présidentielle ivoirienne doivent être proclamé ce dimanche 1er novembre 2020.
Tout le pays est suspendu à l'annonce des résultats, et à la stratégie de l'opposition. Pendant ce temps, c'est la guerre des communiqués, un véritable bras de fer politique.
Samedi soir, le directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo a « félicité les Ivoiriens pour s'être déplacés massivement ». Le parti au pouvoir estime que l'opposition a échoué dans son appel au boycott, ajoutant que les incidents qui ont été enregistrés à travers le pays n'ont touché qu'une cinquantaine de bureaux de vote sur plus de 22 000.
Pour l'opposition, le boycott auquel elle avait appelé est au contraire une victoire. « À l'est et à l'ouest du pays, 90% des bureaux de vote ont été fermés », affirmait samedi soir Pascal Affi N'Guessan. Pour l'un des leaders de l'opposition, les Ivoiriens ont « refusé de s'associer à cette mascarade d'élection ».
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La question maintenant est de savoir quelle sera la stratégie de l'opposition. Une déclaration de la coalition de l'opposition est attendue ce dimanche en début d'après-midi. D'ores et déjà, sur son compte Twitter, Guillaume Soro a indiqué qu'il ne reconnaissait plus Alassane Ouattara comme président de la République, tandis que Simone Gbagbo a publié un communiqué dans lequel elle appelle à la « mise en place d'un gouvernement de transition ».
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Un gouvernement qui selon elle « aura pour missions principales de jeter les bases d'une vraie réconciliation nationale et de créer, dans les meilleurs délais, les conditions d'une élection présidentielle, démocratique et apaisée »… LIRE LA SUITE SUR RFI