“Tu mérites comme les autres une brillante carrière et une belle vie” a déclaré Apoutchou national dans un son message à Petit Denis.
“Cher aîné Petit Denis, tu fais partie des artistes les plus aimés des Ivoiriens. Nous sommes tous unanimes sur ton talent. Les tubes, tu en as fait. Tu as inspiré de nombreux jeunes artistes zouglou. Tu mérites d'avoir un statut social similaire à celui d'Asalfo et des autres artistes avec qui tu as débuté.
Mais, Petit Denis tu n'as malheureusement pas conscience de ce que tu représentes. Tu te négliges. Tu négliges ta vie. Tu négliges ta carrière. Nous avons l'impression que tu veux tourner un film d'horreur. La seule chose à laquelle il est difficile à l'être humain de résister, est la drogue. Plusieurs en meurent. Mais la drogue est toujours là. Elle continue son avancée.
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Nous t'aimons. Nous sommes prêts à donner notre vie pour toi. Mais à toi de faire des efforts. Nombreux sont ses Ivoiriens qui, personnellement, ont voulu t'aider ; le président Laurent Gbabgo, Charles Blé Goudé, Angelo Kabila, Soro Guillaume et, dernièrement, Dao L'argent, un acteur du show-biz ivoirien en France. Dao L'argent t'a presque permis de devenir un ”Bagnon”.
Tu avais même pris du poids. Il a réussi à changer tes habitudes. Tu faisais du sport en salle, et tout. Tu donnais envie aux femmes de t'approcher. Mais avec les images que nous voyons de toi ces derniers temps sur la toile, quelle femme voudra avoir un genre d'homme comme toi ? Des images de toi qui ne sont pas du tout reluisantes.
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Tu changes chaque fois d'aspect : Lucky Luke de Koumassi, un chef bandit d'un film … A telle enseigne que nous sommes tentés de aussi de te demander à quel animal tu veux ressembler : cheval, crevette, crustacé…?
En tout cas, ton allure actuelle en a tout l'air. Petit Denis, dit-nous réellement ce que tu veux. Car nous ne comprenons plus rien. Est-ce Abidjan ou même la Côte d'Ivoire qui ne te convient pas ? Car chaque fois que tu foules le sol ivoirien, tu replonges dans la consommation de la drogue. Si c'est le cas, nous sommes tous prêts à nous cotiser pour que tu reviennes ici en Europe. Si le pire t'arrivait, cela m'étonnerait personne.
On dira c'est la consommation de la drogue qui l'a tué. On aura certes mal, mais nous n'en serons pas étonné. Personne ne dira que tu n'as pas été aidé. Une telle image de quelqu'un qui a tant apporté à la musique ivoirienne, notamment au zouglou, n'est pas intéressante. Alors, cher aîné Petit Denis, ressaisis-toi. Les Ivoiriens t'aiment. Tu mérites comme les autres une brillante carrière et une belle vie”.
