Au total 1 761 915 personnes déplacées internes du fait des attaques terroristes au Burkina Faso à la date du 31 octobre 2022.
Parmi ces déplacés internes, on compte 60,34% d'enfants, 22,90% de femmes et 16,76% d'hommes.
Le rapport mensuel du CONASUR souligne que les trois communes qui reçoivent le plus de déplacés internes sont Djibo dans la région du Sahel avec 15,29%, Ouahigouya dans le nord avec 8,14% et Kaya dans le Centre-nord avec 6,24%.
Les cinq provinces les plus affectées sont le Sanmatenga (centre-nord), le Soum (sahel) le Yatenga (nord), le Gourma (est) et le Seno (sahel), selon le rapport.
La situation sécuritaire est marquée par des attaques terroristes depuis 2015 dans plusieurs régions du Burkina Faso. Ces attaques ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes, alors que plus de 40% du territoire échappe au contrôle de l'Etat, selon les chiffres officiels.
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Jeudi, le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Kyelem de Tambela, s'est entretenu avec le Commissaire européen à la gestion des crises, Janez Lenarcic, qui a rassuré du soutien de l'Union européenne à la transition burkinabè.
« Nous sommes conscients de la situation difficile et des crises multiples auxquelles le Burkina Faso fait face. Mon message est simple : nous serons là, aux côtés du peuple burkinabè, avec l'aide humanitaire, mais aussi dans d'autres domaines », a déclaré le Commissaire européen à la gestion des crises, à l'issue de la rencontre, selon un communiqué de la Primature.
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La semaine dernière, c'est le directeur exécutif adjoint du Programme alimentaire mondial (PAM), Ramiro Lopes da Silva qui avait réaffirmé l'engagement de son organisation à assister le Burkina Faso dans la gestion de la crise humanitaire.