Henriette Diabaté en hommage à Amadou Gon a invité les Ivoiriens à 4 mois de la présidentielle à oeuvrer pour la paix en Côte d'Ivoire.
Encadré: Au nom des Gon…Allons à la Paix. Libérons les cœurs. Transformons nos haines, nos rancœurs, nos désirs de vengeance en engrais vivifiants pour écrire les pages de la nouvelle Côte d'Ivoire. Relisons avec détachement le discours de Mme Henriette Dagri Diabaté.
Tout y est: l'engagement d'un homme, la culture et la formation, la détermination et la conviction et surtout cette assise familiale portée par un idéal de paix et du compromis. Gon Coulibaly était à quelques mois seulement d'un destin national. Candidat de son parti à la présidentielle 2020, il partait avec les faveurs des pronostics. Il disait au cours d'un meeting dans le Nord du pays, « Tchoco-tchoco, on va prendre. Akadi ahé oh, amadi à hé oh, N'bé na ta »! Il n'aura pas pu grimper les dernières marches qui conduisent au fauteuil brûlant. La volonté de Dieu.
Sa vie politique a donné de lui l'image d'un homme clanique, sectaire, haineux, bloquant la réconciliation nationale. Une vie d'incompréhensions. « A ceux qui ne l'ont pas compris, à ceux qui l'ont combattu sans aucune raison apparente, Amadou GON vous pardonne ! », a dit les yeux embués de larmes, là ministre Kandia Camara.
Il s'est effacé, comme s'il faisait le sacrifice de sa vie pour ouvrir les portes de la concorde à la nation. Au nom de Gon, au nom de l'histoire de sa famille si opportunément rappelée par Mme Henriette Dagri Diabaté, pensons Côte d'Ivoire. Mettons balle à terre. Pardonnons. Libérons les énergies enfermées dans les prisons et dans les parkings partisans et étanches.