Les coups de feu entendus aux premières heures ce mardi 1er août 2023 à Ouagadougou, au Burkina, étaient des « tirs de sommation » a affirmé à l'AFP une source gouvernementale.
« Il s'agissait de tirs de sommation après qu'un individu se soit retrouvé dans le périmètre de sécurité de la zone de la base aérienne », a assuré cette source.
Des tirs nourris ont commencé à être entendus vers 00h45 (locales et GMT) au coeur de la capitale burkinabè, avant de cesser environ 40 minutes plus tard.
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« L'autorité sécuritaire se prononcera sur la situation et les motivations d'une telle imprudence », a ajouté la source gouvernementale.
Ces tirs sont survenus 10 mois après un coup d'Etat, le deuxième en moins d'un an enregistré dans ce pays en proie à la violence jihadiste et six jours après un putsch dans le Niger voisin qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum.
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Le 30 septembre 2022, un coup d'Etat a porté au pouvoir le capitaine Ibrahim Traoré qui a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, auteur d'un premier putsch ayant renversé le 24 janvier de la même année le président élu Roch Marc Christian Kaboré.