ACTUALITES OUAGADOUGOU, 5 mai 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Un « incident » qui a éclaté samedi dernier entre des réfugiés et des gendarmes a fait des blessés parmi les réfugiés maliens, a indiqué mardi le gouvernement burkinabè qui déplore cette situation.
Le 2 mai, quatre gendarmes ont été victimes d'une attaque qui a coûté la vie à l'un d'entre eux et causé la disparition d'un autre.
« Les renforts ont poursuivi les combattants armés des groupes terroristes qui se sont enfuis dans le camp de réfugiés de Mentao dans le Sahel », a déclaré le porte-parole du gouvernement Rémis Dandjinou dans un communiqué.
« L'opération de ratissage qui s'en est suivie s'est heurtée à la résistance de certains réfugiés provoquant ainsi des incidents. Cette situation non souhaitée a occasionné malheureusement des blessés parmi les réfugiés », a-t-il annoncé.
Le gouvernement a affirmé déplorer une telle situation et s'est engagé à ouvrir une enquête pour établir les responsabilités de part et d'autre.
Le gouvernement du Burkina Faso « prendra toutes les dispositions afin que de tels faits ne se reproduisent plus à l'encontre des réfugiés que le pays a accepté d'accueillir volontairement sur son territoire depuis 2012 », mentionne le communiqué, démentant par la même occasion toute information concernant un éventuel ultimatum donné aux réfugiés pour quitter le camp.
Le gouvernement, qui « tient à rappeler que les espaces humanitaires ne sauraient servir de base ou de refuge pour les terroristes », « invite par conséquent les personnes sous protection internationale à se départir de tout acte incompatible avec leur statut et appelle l'ensemble des acteurs en charge de la gestion de ces camps à plus de rigueur et de vigilance ». Fin
