Buzz à tout prix. YNB a été conduit au parquet pour publication de données à caractère personnel, diffamation et injures au moyen d’un système d’information.
L’obsession pour la notoriété, les abonnés et les « likes » sur les réseaux sociaux a engendré une nouvelle catégorie d’individus semblant dénués de morale et de conscience. Prêts à tout pour gagner en visibilité, ils n’hésitent pas à proférer des propos diffamatoires et des injures à l’encontre d’honnêtes citoyens, ignorant les lois et les blessures qu’ils causent. YNB est l’un d’entre eux, et son histoire illustre les dangers de cette course à l’attention virtuelle.
FS, LYJ, MMS, DAM, MA, YMC, BMO, NBI et GSM sont des figures publiques présentes sur internet. Elles ont toutes été victimes de propos diffamatoires et d’injures sur Facebook par les utilisateurs des comptes « Cisqueau Kagébet » et « Narcis KGB ». Face à la récurrence des publications et à l’impact moral, psychologique et social subi, chacune a décidé de porter plainte auprès de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC).
Enquêtes et interpellation
Le nombre croissant de plaintes visant « Cisqueau Kagébet » et « Narcis KGB » a conduit la PLCC et le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN) à mener des investigations approfondies. C’est ainsi que YNB a été identifié comme l’utilisateur exclusif des deux comptes et l’auteur des publications incriminées.
Lors de son interrogatoire, YNB a reconnu les faits et a tenté de les justifier. Il a affirmé avoir voulu interpeller certaines victimes sur des rumeurs les concernant et dénoncer des actes contraires aux bonnes mœurs. Quant à ses sources d’information, il a déclaré les obtenir par ses propres investigations. Il a également précisé ne tirer aucun profit de cette activité.
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Compte tenu de la gravité des actes commis, YNB a été conduit au parquet pour publication de données à caractère personnel, diffamation et injures au moyen d’un système d’information. Son cas met en lumière la nécessité de sensibiliser les utilisateurs des réseaux sociaux aux dangers de la cybercriminalité et à l’importance du respect d’autrui.
L’histoire de YNB sert d’avertissement à tous ceux qui envisagent de recourir à la diffamation et aux injures pour gagner en visibilité sur internet. La loi est claire et les sanctions peuvent être lourdes. Il est essentiel de cultiver une culture de respect et de responsabilité dans l’espace numérique.
Le passage de YNB devant le parquet permettra de déterminer les sanctions appropriées à son encontre. Cette affaire devrait également inciter les plateformes de réseaux sociaux à renforcer leurs mesures de lutte contre la cybercriminalité et à protéger les utilisateurs contre les contenus malveillants.
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