Le Conseil du Café-Cacao a annoncé qu’il n’autorisera pas les broyeurs de fèves à accumuler des stocks au-delà des limites autorisées pendant la récolte principale d’octobre à mars.
Cette décision vise à garantir un accès équitable au cacao dans un contexte de crainte d’une pénurie d’approvisionnement.
La décision du régulateur est motivée par les prévisions d’une baisse de la production de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux principaux producteurs mondiaux. La principale récolte de Côte d’Ivoire devrait chuter d’environ 25 % cette saison par rapport à la campagne précédente en raison du mauvais temps.
Les exportateurs de cacao et les broyeurs de grains de Côte d’Ivoire disposent chaque année d’une limite d’achat conforme à leurs contrats d’exportation. Le régulateur, le Conseil du Café-Cacao, accorde une exemption aux moulins afin qu’ils puissent stocker suffisamment de grains pour couvrir 45 jours d’opérations de mouture.
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Mais étant donné le contexte actuel, l’exonération sera injuste pour les exportateurs qui auront du mal à accéder aux volumes nécessaires pour remplir leurs contrats d’exportation, a déclaré vendredi à Reuters Yves Brahima Koné, directeur général de la CCC.
« Nous n’autoriserons pas les transformateurs de fèves à acheter au-delà de la limite d’achat cette année, car tout le monde ne pourra peut-être pas obtenir le cacao dont il a besoin », a déclaré Kone. « Nous sommes obligés de prendre cette décision difficile. Il n’y aura pas assez de cacao pour tout le monde », a-t-il ajouté.
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Les broyeurs craignent que, sans la possibilité de stocker des haricots, ils n’en aient pas assez pour moudre et couvrir leurs propres contrats d’exportation. Certains broyeurs ivoiriens ont déclaré à Reuters que cette décision affecterait leur production.
La décision du régulateur est susceptible d’avoir un impact sur le marché mondial du cacao. Elle pourrait entraîner une hausse des prix et une pénurie de cacao, ce qui pourrait affecter la production de chocolat.
