La candidature de Didier Drogba à la présidence de la FIF fait débat. Jean-Yves Esso explique ce que le staff de ce dernier aurait dû faire.
Pour cette élection du nouveau président de la FIF, les choses n'ont pas été faites dans les règles de l'art et dans le respect des protocoles, us et coutumes de chez nous. Et cela a provoqué des frustrations de part et d'autre engendrant crises, menaces, insultes publiques qui ne nous honorent pas.
QUEL GACHIS…
C'est l'AFI, créée le 15 juin 2009, par quatres pointures du football ivoirien, Cyrille DOMORAUD, Didier DROGBA, Aruna DINDANE et Kolo TOURE, qui aurait du présenter officiellement la candidature de Didier DROGBA. Cela va de soi…
Pour ce faire, le staff de Didier aurait dû passer voir chaque membre fondateur individuellement pour présenter ce beau projet. C'est ce qui s'appelle le respect en Afrique. Et on ne badine pas avec cela.
Il est bien évident que les anciens joueurs, qui aspirent à voir un jour voir un des leurs à la tête de leur fédération, auraient soutenu corps et âmes, leur frère Didier DROGBA.
On aurait ainsi fait l'économie de toutes ces frustrations, incompréhensions et autres malentendus. On aurait ainsi fait l'économie du vilipendage public inacceptable de nos icônes du football.
Quel gâchis…
Un boulevard s'ouvrait devant cet illustre personnage du football ivoirien mais hélas…mille fois hélas.
Les nouveaux membres du staff de notre champion sont à la tâche pour redresser la barre.
J'ose espérer de tout cœur que sa candidature sera validée et que l'on ira vers des élections normales.