Incendie à la Cathédrale de Nantes en France: le premier suspect dans l'enquête de l'incendie, un bénévole du diocèse âgé de 39 ans, est passé aux aveux.
L'homme est un Rwandais réfugié en France depuis plusieurs années, en attente de régularisation. Il était l'un des bénévoles en charge de la sécurité de l'édifice et il était servant d'autel depuis cinq ans auprès du recteur de la Cathédrale, le père Hubert Champenois.
C'est lui qui était en charge de la fermeture des lieux la veille au soir de l'incendie et aucune trace d'effraction n'avait été constatée par les enquêteurs. L'homme avait été placé en garde à vue peu après, pour détailler son emploi du temps, puis il avait été relâché avant d'être à nouveau convoqué par les enquêteurs samedi 25 juillet.
« Il a reconnu dans la nuit devant le juge avoir allumé les trois foyers de l'incendie de la cathédrale », a déclaré le procureur de la République de Nantes au quotidien local Ouest France.
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L'homme a été inculpé des chefs de « destructions et dégradations par incendie et placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention » et encourt une peine de 10 ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende.
« Il a coopéré. Il est dans les remords. Une repentance sincère et détaillée. Il a été dépassé par les événements. L'enquête va suivre son cours pour préciser des éléments », a déclaré son avocat Maître Chabert.
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Le 18 juillet dernier, un important incendie s'est déclaré dans la Cathédrale de Nantes, détruisant entièrement le grand orgue datant du XVIIème siècle. Les enquêteurs s'étaient rapidement orientés vers la piste criminelle après avoir découvert trois foyers distincts dans la nef.
