Laurent Gbagbo a appelé à la mise en place d'une brigade anti-terroriste dans l'espace de la CEDEAO, le 28 janvier 2023 à Bayota.
« Le problème dans le Sahel aujourd'hui, ceux sont les djihadistes », a soutenu le président Gbagbo, qui du haut de la tribune du stade de Bayota, a proposé à la CEDEAO, en tant qu'organisation multi-Etats, de créer une brigade anti-terroriste et de se mettre en mouvement pour lutter en Côte d'Ivoire, au Burkina, en Guinée, au Mali, au Niger, contre les djihadistes.
La création de la brigade permet de résoudre deux problèmes, selon l'ancien chef de l'Etat. D'une part, il améliore la lutte contre le « djihadiste, la malfaçon, le banditisme-terroriste », et d'autre part, l'on évite d'appeler au secours, des troupes Européennes, puisque « nous nous mettons en mouvement pour régler nos problèmes ».
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M. Gbagbo a confié qu'il y a des situations pour lesquelles les africains sont « obligés » d'appeler tel ou tel pays européens pour les aider. Mais pour lutter contre le djihadiste, il faut plutôt se mettre en mouvement, créer « notre brigade anti-djihadiste » de la Cedeao et aller lutter contre le fondamentaliste djihadiste, a-t-il dit.
Il a exhorté les dirigeants de la CEDEAO à ne pas toujours donner des « ordres méchants » pour obliger les dirigeants actuels du Mali et du Burkina Faso à tenir des élections, mais plutôt, à lutter contre ce « phénomène nouveau » en Afrique de l'Ouest, qu'est le djihadisme.
« Une fois qu'on aura réglé ce problème, on pourra parler d'autres choses », a-t-il soutenu.
La cérémonie d'hommage et de purification des populations du Grand Bayota, à l'ancien président, au stade Zagoh Liati de Bayota, devant une cinquantaine de bâches dressées, toutes occupées par la population, constitue selon les organisateurs, le tout premier déplacement à caractère officiel de l'ancien président, depuis l'année 2000.
