Selon le Colonel major, Tondossama Adama, « aucune partie du Parc national du Banco n'a été cédée pour la construction du train urbain ».
Le Colonel major Tondossama Adama a expliqué en effet qu'un tweet d'un concitoyen indiquait que 25 hectares du Parc national du Banco aurait été cédé par sa structure, au profit de la construction de la ligne du train urbain à Abidjan. Ce tweet, retiré par son auteur convaincu des réponses que lui a apporté l'OIPR (Office Ivoirien des Parcs et Réserves), a servi à une blogueuse qui a actionné une pétition pour surseoir à ce soit disant projet de cession, a clarifié M. Tondossama.
« Personne, même le ministre de l'Environnement et du Développement durable ne peut déclassifier un parc, à plus forte raison l'OIPR. Pour pouvoir le faire, il faut nécessairement passer devant l'Assemblée nationale », a-t-il assuré.
LIRE AUSSI : « Marches, journées villes mortes » : les solutions de Gnamien Konan » pour obtenir une CEI vraiment indépendante »
Selon le directeur général de l'OIPR, les 3 348 hectares de superficie réelle du Parc national du Banco restent intacts, conservant l'intégralité total de ce parc « qui est important pour la ville d'Abidjan en jouant un rôle purificateur et en nous permettant de vivre plus sereinement ».
Le Colonel major a assuré que sa structure, au regard de sa mission, œuvre à la protection et à ĺa pérennisation de ce parc à l'instar de tous les autres que compte le pays. Il a indiqué que le train urbain est certes contiguë au Parc tout comme la SITARAIL, mais celui-ci n'est nullement affecté par ce projet.
Le parc national du Banco a été classé en 1953 et participe à la préservation de la biodiversité en assurant un équilibre de vie au district d'Abidjan.