Le président Ouattara va-t-il accepter les exigences de l'Opposition ivoirienne (CNT) « préalable » à tout dialogue politique ?
Vendredi, l'opposition avait exigé des « actes d'apaisement » du pouvoir comme « préalable » à tout dialogue politique pour tenter de mettre fin aux violences électorales.
Quelques jours plus tard, il semble qu'elle ait été entendue puisque le blocus policier qui était en place depuis deux semaines devant la résidence à Abidjan du porte-parole de l'opposition ivoirienne Pascal Affi N'Guessan, lui-même incarcéré, a été levé lundi 16 novembre, a rapporté sa compagne à l'Agence France-Presse. « Ils (gendarmes et policiers) viennent de quitter les lieux, ils sont venus me dire au revoir », a déclaré Angéline Kili.
Ancien Premier ministre sous la présidence de Laurent Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan est détenu dans un lieu tenu secret depuis son arrestation le 9 novembre, selon ses avocats, qui déplorent de ne pas avoir accès à lui.
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Les autorités ivoiriennes avaient fait bloquer le 3 novembre par les forces de l'ordre les résidences des dirigeants de l'opposition après la proclamation par celle-ci d'un régime de « transition ». La justice ivoirienne a lancé des poursuites pour « complot contre la sécurité de l'État » contre plusieurs autres personnalités de l'opposition.
Le blocus de la résidence du chef de l'opposition, l'ex-chef de l'État Henri Konan Bédié, avait été levé le 11 novembre, jour de sa rencontre avec Alassane Ouattara, lors de laquelle les deux hommes ont entamé des pourparlers. Les résidences de deux autres responsables d'un autre parti d'opposition, Assoa Adou et Hubert Oulaye, ont été débloquées le 12.
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En revanche, la résidence de l'ancien ministre Abdallah Mabri Toikeusse était toujours bloquée ce lundi, selon un de ses proches.
Amnesty International continue de demander « aux autorités ivoiriennes d'enquêter sur ces violences sanglantes et de traduire en justice les responsables », dans un communiqué… LIRE LA SUITE