Des militants du PPA-CI, parti de Gbagbo ont été condamnés à deux ans de prison ferme pour « trouble à l'ordre public ». Une décision qui a fait réagir Amnesty International.
Le 24 février, 31 personnes avaient été arrêtées et placées en détention alors qu'elles manifestaient leur soutien au secrétaire général du Parti des peuples africains – Côte d'Ivoire (PPA-CI), Damana Pickass. Ce dernier était convoqué par un juge d'instruction pour son rôle présumé dans l'attaque d'une caserne à Abidjan en 2021.
Vingt-sept de ces manifestants comparaissaient jeudi soir et tous sauf un acquitté ont été condamnés à deux ans de prison ferme. Le parquet avait requis trois ans ferme.
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Pour Amnesty International, des personnes exerçant leur droit de réunion et de manifestations pacifiques ne devraient pas être arrêtées puis condamnées.
La semaine dernière, le porte-parole du PPA-CI, Justin Koné Katinan avait accusé le pouvoir d'instrumentaliser la justice « à des fins politiques », après ces arrestations. « L'appareil judiciaire est devenu un instrument d'oppression des opposants ivoiriens », avait-il affirmé.