Coronavirus ( COVID-19) en Côte d'Ivoire, Constitution, meeting de l'opposition… sont au menu de la chronique de Fernand Dédeh, ce lundi 16 mars 2020.
La peur va sûrement faire plus de dégâts en Côte d'Ivoire que le Coronavirus lui-même. La peur-panique nourrit par les rumeurs et malheureusement, par la communication approximative des autorités sanitaires. Une amie qui a été à la bourre pendant la crise de l'Ebola ne décolère pas. La Côte d'Ivoire a reconduit le même dispositif d'alerte, de prévention et d'anticipation dit-elle. Ebola n'avait pas pénétré le rideau de fer ivoirien.
Avec le Coronavirus, la panique causée par les médias et les fausses informations qui pullulent sur les réseaux sociaux, distraient la prévention. Il faut dire aussi que le ministre lui-même ne rassure pas avec les communiqués lapidaires, les masques « comiques » et la communication hésitante… Et surtout la fuite des documents officiels.
L'amie en question rassure que dans le secteur de la Santé, les acteurs sont davantage sur le terrain que dans les médias. La communication est dirigée vers les communautés, dans les centres de santé. L'opinion ne le voit peut-être pas, mais le travail sur le terrain est dynamique et efficace, dit-elle. Elle appelle juste à respecter les consignes de prévention et alerter le premier centre de santé en cas de doute. « Que celui qui se sent mal aille à l'hôpital. », conseille-t-elle.
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Les hommes politiques devraient pour une fois, s'engager dans la sensibilisation des populations. La course au pouvoir ne doit pas faire oublier la matière à gérer: les hommes et les femmes, donc la société. Les prises de parole publique, au delà des diatribes partisanes, devraient se concentrer pour une bonne part, à l'éveil des consciences des militants et sympathisants sur les dangers de la pandémie. Je n'ai pas eu cette impression en écoutant les uns et les autres. Ils continuent de rassembler ou drainer du monde dans les salles ou les places publiques sans se soucier de la propagation du virus…
Les députés poursuivent ce lundi 16 mars, l'étude du projet de loi portant révision constitutionnelle de ton camarade. Les groupes parlementaires de l'opposition demandent à ton camarade de retirer le texte et le soumettre au peuple. « 25 articles amendés et qui touchent au pouvoir exécutif, législatif et judiciaire, », pour les députés de l'opposition, « c'est plus une nouvelle constitution qu'une révision ». En plus, notent-Ils, cinq de leurs collègues sont en détention préventive et cinq autres en exil forcé.
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Côté pouvoir, c'est la recherche de la majorité des 2/3 du Congrès pour valider le texte qui est à l'ordre du jour. Le Sénat a déjà adopté le texte à Yakro. Tchomba doit faire le boulot à Abidjan-Plateau.
Je voudrais te le dire, je vais m'intéresser à la Pré-campagne pour la présidence de la FIF. J'observe des choses bizarres que je vais dénoncer avec rage. La corruption des « petites gens » qui rôdent autour des dirigeants des clubs. Il y a bien une commission d'éthique à la FIF et dans les instances internationales. Ne me dis demain que je ne t'ai pas averti oh… Il n'y a pas de petite corruption…
En attendant, allons établir nos cartes d'identité. L'ONECI a de nouveaux centres d'enrôlement. C'est tant mieux… La CNI est une pièce administrative. Pas autre chose…
