Parlant de la marche de ‘église catholique, Ange Grah Olivier, dira qu’il « n’est pas plus partisan que de se taire comme le fait le clergé musulman ».
Les membres du clergé catholique ont decidé d’organiser une marche pour la paix après avoir énumeré dans une déclaration, les raisons pour lesquelles selon eux, celle-ci était ménacée alors que ceux du clergé musulman avait plutôt quelques jours avant demander à ce qu’un jeûne de trois jours soit observé par leurs fidèle pour le même motif sans donner les raisons pour lesquelles, ils prescrivaient une telle action.
Face à la levée de bouclier des militants de la case caféinée qui accusent l’Eglise catholique de parti pris en faveur de l’opposition, et après reflexion, j’en suis arrivé à déduire en tenant compte de l’uniformité de l’objectif visé par les deux religions, que les accusations maladroites et puériles d’immiscion dans le jeu politique alors que selon une règle qu’ils ont créé pour la circonstance, cela lui était interdit, n’avait pour but que de cacher les véritables raisons de leurs émoi : la dénonciation des questions qui engendraient les menaces pour la paix et la mobilisation, qu’ils estiment dangereux pour leurs intérêts, que la marche va susciter autour d’elles.
Sinon dénoncer les dysfonctionnement et les actes des gouvernants qui sont susceptibles d’entraîner le pays dans une guerre fraticide n’est pas plus partisan que de se taire comme le fait le clergé musulman sur ces problèmes alors qu’il est convaincu qu’ une telle menace existe puisqu’il demande de jeûner pour la paix ?
Ce silence ainsi que la forme de l’action envisagée, ne sont-ils pas constitutifs d’une certaine forme de complicité avec les gouvernants tant ils paraissent si peu en adéquation avec les urgences et les réalités du moment ?
Pourquoi l’Eglise Catholique et le clergé musulman ne devraient pas tirer les leçons des résultats catastrophiques en terme de pertes de vies humaines des atermoiements du passé, pour adopter un attitude beaucoup plus volontariste afin de prévenir le désastre qui s’annonce et dont les prémices semblent ne pas être évidents que pour les tenant de la théorie du « c’est géré, c’est bouclé » et les décérébrés qui ont choisi de les accompagner dans cette aventure ô combien risquée pour la stabilité et l’avenir de notre pays.