Coup d’État en Afrique, Pulchérie Gbalet accuse la CEDEAO: « elle devrait veiller aux respects de la limitation des mandats et de la Constitution »

La présidente de l'ACI, Pulchérie Gbalet, a donné sa position sur la question coup d'Etat militaire en Afrique en accusant la CEDEAO.

La présidente de Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), Pulchérie Gbalet, ex-cadre au BNETD arrêtée le 15 août 2020 à la suite d'un appel à manifester contre le troisième mandat du président Ouattara et libérée le 28 avril 2021, parle de son projet d'assises pour la réconciliation nationale. Dont le lancement a lieu le 15 novembre 2021, décrété Journée nationale de la paix en Côte d'Ivoire.

Pulchérie Gbalet a donné sa position sur la question coup d'Etat militaire du 5 septembre 2021 qui a renversé Alpha Condé en Guinée mais plus précisément des coups d'Etat en Afrique.

« C'est dommage pour l'Afrique, notre Afrique, surtout ma sous-région. En 2021 encore des coups d'État, où allons-nous ? Les coups d'État sont à condamner mais je pense qu'aujourd'hui nos dirigeants ne doivent pas être des médecins après la mort. Car il ne sert à rien de condamner les coups d'État sans poser des actes concrets en amont pour les éviter » a déclaré la présidente de Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI).

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Avant de poursuivre, « En réalité, les coups d'État ne sont que les conséquences de la mauvaise gouvernance de nos dirigeants et du non-respect des lois que nous nous sommes librement données. Il faut que la , au lieu d'attendre qu'il y ait des affrontements ou des morts pour publier des communiqués improductifs de condamnation, anticipe ».

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« Elle devrait veiller à ce que dans nos Etats, la loi fondamentale soit respectée, que la limitation des mandats soit respectée et qu'aucun chef d'Etat n'aie la possibilité de modifier la Constitution surtout s'agissant des règles du jeu électoral pendant son mandat. On peut modifier d'autres dispositions sauf les questions liées à l'éligibilité ou au nombre de mandats par exemple » a-t-elle conclu.

Written by Mohammed Ouattara

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