La mauvaise gestion de la quarantaine à l'INJS par l'Etat ivoirien est à l'origine de la propagation du Covid-19 en Côte d'Ivoire selon Mamadou Traoré.
Personne ne pourra me convaincre que l'augmentation du nombre de personnes touchées par le coronavirus n'est pas liée à la mauvaise gestion de la quarantaine de l'INJS [Institut National de la Jeunesse et des Sports d'Abidjan].
Cette gestion du B to B du Premier ministre qui a été décriée par tous est, à mon avis, l'un des facteurs de la propagation du virus.
Car, qu'est-ce qui nous dit que ces personnes qui ont été libérées après à peine 2 jours de quarantaine, suite à leur grogne, n'étaient pas porteuses du virus ?
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Quels moyens ont été dégagés pour les suivre dans leur domicile où on nous a fait croire qu'ils y seraient confinés ? Quelles dispositions ont-elles été prises pour faire respecter le confinement de ces personnes libérées ?
Ces personnes ont-elles été suivies lorsqu'elles sont rentrées chez elles ? A t-on pris la peine d'identifier leurs domiciles après leur libération de l'INJS ?
De quels moyens les autorités disposent-elles pour surveiller les enfants, les épouses de nos autorités qui ont refusé que leurs proches subissent la quarantaine ?
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Je suis convaincu qu'aucune de ces mesures n'a été prise par nos autorités en charge de la lutte contre ce virus. Il faut reconnaître que là là, nos autorités ont » zayé ».
Je les accuse d'avoir contribué à faciliter la propagation du virus. Je les accuse de nous avoir tous mis en danger.
C'est pourquoi je leur recommande d'instaurer pour 15 jours une mise en quarantaine de nos populations. Et pendant cette mise en quarantaine, envoyer le personnel de santé dans chaque famille afin de procéder aux dépistages.
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C'est bien d'avoir fermé nos frontières terrestres, maritimes et aériennes. Mais c'est mieux de fermer les frontières internes de nos négligences.
Ou bien nos gouvernants ont-ils un plan B derrière la tête par cette négligence ? Je n'ose pas encore dire ce à quoi ce plan B me fait penser. Si c'est le cas, je dirai, pour parler comme mon frère André Silvert Konan, ILS SONT MÉCHANTS !
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Et la question que je ne cesse de me poser est la suivante. Sommes nous suffisamment protégés par nos gouvernants ?
Je dirai Non.
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