ACTUALITES PARIS, 19 novembre 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Le ministre français de la Santé Olivier Véran a appelé jeudi les Français à la « poursuite des mesures de confinement pendant toute la durée nécessaire », afin de réduire la pression hospitalière qui reste forte, malgré un ralentissement de la circulation du virus en France.
« Le virus circule moins vite qu'avant la mise en place du confinement, mais aujourd'hui la charge sanitaire reste élevée dans nos hôpitaux », a fait remarquer M. Véran jeudi soir lors d'une conférence de presse sur l'évolution l'épidémie en France.
Selon lui, il y a plus de patients hospitalisés en France au cours de la deuxième vague que lors de la première. « Environ 4.700 patients sont actuellement en réanimation dans nos hôpitaux, et au cours des 24 dernières heures c'est comme si un patient avait été admis en réanimation toutes les quatre minutes », a-t-il expliqué.
Le directeur général de la Santé Jérôme Salomon qui a co-animé la conférence, a indiqué à son tour avec précision des chiffres qui justifient cette forte pression sur les équipes soignantes et les établissements de santé. Selon lui, ce jeudi 19 novembre, 32.345 malades atteints du COVID-19 ont été hospitalisés, dont 4.653 cas graves en réanimation.
Au cours des sept derniers jours, 15.807 nouveaux malades ont été hospitalisés et 2.483 nouvelles personnes sont admises dans un service de réanimation ; plus de 2.200 malades ont été hospitalisés au cours des derniers 24 heures, dont 311 en réanimation, a précisé M. Salomon. Par ailleurs, 152 évacuations sanitaires ont été réalisées pour soulager les complexes hospitaliers des deux régions les plus touchées de France : Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté.
Le nombre de cas de contamination reste élevé, mais l'on constate un ralentissement de la circulation du virus. « Le R effectif est depuis quelques jours en dessous de 1, évoluant désormais entre 0,65 et 0,89. Ce qui témoigne d'un ralentissement », a dit le directeur général de la Santé, tout indiquant également la baisse du taux d'incidence.
Les autorités sanitaires ont également abordé lors de cette conférence, l'impact psychologique de la pandémie en France. M. Véran a déploré à cet effet une « hausse marquée des syndromes dépressifs » et une « augmentation significative des états anxieux » entre autres conséquences de la crise sanitaire.
En France, depuis le début de l'épidémie, 2.086.288 personnes ont été testées positives au COVID-19, alors que 47.127 décès ont été enregistrés. Fin
