Face à la pandémie mondiale du Covid-19 et même au delà, l'Afrique a un grand intérêt à renforcer ses relations avec la Chine d'après le SADC.
L'Afrique australe s'attend à ce que la coopération sino-africaine continue de se développer en dépit du COVID-19, ceci grâce à leur relation solide et ancienne, a confié la secrétaire exécutive de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), Stergomena Lawrence Tax, dans une interview écrite à nos confrères de Xinhua.
Pour elle, la Chine va continuer d'être un partenaire important pour l'Afrique en général et la SADC en particulier. Créée en 1992, celle-ci réunit 16 pays du sud du continent.
« En fait, les défis associés au COVID-19 devraient être considérés comme une opportunité de nous rapprocher pour faire face ensemble à la pandémie », a ajouté Mme Stergomena Lawrence Tax.
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Saluant la bonne gestion par la Chine de cette pandémie sur son sol, elle a indiqué que l'Afrique s'attendait à ce que les deux parties puissent continuer à bénéficier de leurs connaissances et de leur expérience respectives dans le combat contre ce fléau.
« Au-delà du COVID-19, nous sommes impatients de partager notre expérience et notre expertise dans la lutte contre les futures pandémies, en particulier en ce qui concerne la réduction des risques de catastrophe et les perspectives économiques », a-t-elle dit en saluant la solidarité dont la Chine a fait preuve.
Par ailleurs, Mme Stergomena Lawrence Tax n'a pas caché sa préoccupation croissante devant les menaces pesant sur le multilatéralisme, lesquelles mettent en péril les partenariats mondiaux.
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« La SADC est particulièrement préoccupée par les tendances croissantes à l'unilatéralisme avec certains pays qui encouragent le protectionisme et isolationnisme. Pour elle, l'unilatéralisme est une menace directe pour l'intégration de la famille des nations.
« L'Afrique ne peut se permettre de ne pas coopérer et commercer avec des pays africains et non-africains étant donné que nos marchés sont assez petits et que nous commercialisons peu de produits de base », a-t-elle observé.
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Aussi, selon Mme Stergomena Lawrence Tax, les pays africains doivent continuer de tirer parti de leur diversité en terme d'avantages comparatifs et absolus, ainsi que travailler et coopérer avec des partenaires mondiaux afin d'en tirer des bénéfices mutuels.
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