Selon Saïd Penda, journaliste camerounais proche du RHDP, « Gbagbo et Blé goudé peuvent encore être jugés ».
Au nom du principe de « l'autorité de la chose jugée », les criminels de guerre Gbagbo et Blé goudé ne peuvent plus être jugés pour « crimes contre l'humanité » pendant la crise post-électorale (2010-2011), des faits pour lesquels ils ont été acquittés par la CPI.
Mais ils peuvent encore faire l'objet de poursuites en Côte d'Ivoire ou ailleurs dans le monde, pour peu qu'on requalifie les faits. Ils pourraient, par exemple, être poursuivis pour « crimes de guerre, viols et assassinats » commis durant les dix années de règne de gbagbo, en excluant la période de Décembre 2010 à Avril 2011 qui était couverte par les poursuites de la CPI.
Ces faits -pour lesquels Blé Goudé et Gbagbo n'ont jamais été jugés- sont imprescriptibles et, même dans 100 ans, ces deux criminels de guerre pourraient répondre de leurs crimes.
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Si Alassane Ouattara est assez magnanimes pour les élargir, les victimes peuvent toujours saisir des tribunaux ailleurs, susceptibles de les juger au nom du « principe de la compétence universel » qui permet à des juridictions de certains États, de se saisir des affaires s'étant déroulées hors de leurs frontières, lorsqu'il s'agit de crimes graves. Ce qui est vrai, est vrai !