Le préfet de la région du Worodougou a salué la création des sociétés coopératives agricoles à Bobi qui contribuent à la cohésion sociale.
“Le fait de vous mettre ensemble, le fait de créer des coopératives, c'est un facteur de cohésion sociale (…), je voudrais saluer cet esprit et vous encourager sur cette voie”, s'est exprimé Diarrassouba Karim pour qui les populations de Bobi ont fait le meilleur choix en optant pour l'agriculture au détriment de l'exploitation minière artisanale et clandestine.
Créée le 4 juillet 2012 et fonctionnelle depuis le 30 janvier 2014, la sous-préfecture de Bobi, composée de quatre villages que sont Sangana, Niéou, Dafana et Bobi, était une zone d'exploitation intensive de diamant qui s'est muée depuis 2014 en une zone de forte production agricole dont les potentialités vont croissantes avec l'achèvement, bientôt, d'un barrage hydroagricole ainsi que l'aménagement de 100 hectares de bas-fond.
“Nous vous encourageons à toujours rester solidaires, à toujours travailler ensemble, à toujours penser groupe au lieu de l'individu. En ces temps de turbulence, je voudrais relever cela et saluer votre initiative”, a ajouté le gouverneur après la visite d'un périmètre rizicole de la société coopérative ‘'CA Dabo'', et d'un champ de piment de la société coopérative ‘'Sieinteni'.'
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Sous la houlette du sous-préfet Kouamé Loukou Éric, les différentes associations, principalement de femmes, se sont constituées en sociétés coopératives agricoles dont une trentaine cultivent près de 2 500 hectares de riz, 40 hectares d'anacarde, 30 hectares de manioc, 10 hectares de gombo et 10 hectares de tomate.